Hier, samedi 15 mai, le vol d’essai de la ligne Brest/Belle-Ile et Vannes/Belle-Ile, avec le directeur de la compagnie Finistair à son bord, a donné lieu à des manifestations coordonnées à Vannes et Belle-Ile par l’association Silence dans le ciel du pays vannetais. A belle-Ile, l’association Agir pour une gestion insulaire respectueuse (AGIR), avait relayé cet appel auprès de plusieurs organisations locales.
Samedi 15 mai, une cinquantaine de manifestants s’étaient donné rendez-vous devant l’aérodrome de Belle-Ile, dans la commune de Bangor, afin de protester contre l’inauguration officielle de la ligne Brest/Belle-Ile et Vannes/Belle-Ile, qui transportera ses premiers passagers samedi prochain. Descendu d’avion sous les huées, Loïc Andro, le directeur, aura vite pu se rendre compte que l’annonce de l’achat à venir d’un avion électrique pour la ligne ne suffira pas à apaiser les esprits. Car dans un contexte de mobilisation autour de la Loi climat et d’une gestion déficitaire de l’aérodrome qui obligera encore la communauté de communes à subventionner cette infrastructure à hauteur de 111 000 euros en 2021, les associations avaient chacune un bon motif pour être au rendez-vous.
La manifestation du samedi 15, organisée à Vannes et Belle-Ile par l’association Silence dans le ciel du pays vannetais, a rassemblé à Belle-Ile plusieurs associations :
AGIR, La bruyère vagabonde, Gerveur da viken, Energ’île autonome. Par ailleurs, une représentante de Silence dans le ciel du pays vannetais, et une autre de Extinction rebellion (Vannes) étaient également à l’aérodrome de Belle-Ile. Depuis avril, une pétition contre la ligne aérienne est en ligne : https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/stop-aux-navettes-aeriennes-belle-ile/137140
(Photo: Marie Vialle)
Contenu (€) réservé aux abonnés !
Abonnez-vous et/ou connectez-vous pour accéder à ce contenu !