Le samedi 15 mai, Loïc Andro, directeur de la compagnie Finistair, était à bord du vol inaugural de la ligne Brest/Belle-Ile et Vannes/Belle-Ile. A cette occasion, il a bien voulu jouer le jeu des présentations et évoquer la feuille de route qu’il s’est donné.
La compagnie brestoise Finistair (anciennement Finist’air), a déjà officié à Belle-Ile par le passé. Cependant, votre arrivée dans l’entreprise est récente. Pouvez-vous vous présenter ?
L.A: J’ai 52 ans, je vis à la Torche et, pour le clin d’œil, j’ai toujours entendu parler de l’origine belliloise de mon nom, en lien avec la plage de Port Andro. Je suis entré chez Finistair, dont je suis dirigeant responsable, en mai 2020, juste après le rachat par le groupe W3. Auparavant, j’ai passé 29 ans chez Air France. Au départ, j’ai travaillé comme chef d’escale de permanence à Munich et à Francfort. Puis, en 1998, j’ai intégré le centre de contrôle des opérations à Roissy, comme « dispatcher », c’est-à-dire pour préparer et assister le vol jusqu’à destination. Dans cette tâche, on est un peu le 3e homme du cockpit, puisqu’on communique avec le pilote pour lui envoyer des messages qui l’aident à optimiser son vol. Par la suite, j’ai même été chargé de former les postulants à cette fonction. Et en 2016, j’ai changé pour devenir référent d’Air France pour la prévision des turbulences et la sécurité des vols, ainsi que référent en cellule de crise, notamment en cas de crash. Ce sont les dernières fonctions que j’ai remplies avant mon arrivée chez Finistair.
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