Palantine “montée à Paris”, Morgane Boehm fait partie du petit nombre de ceux qui ont pu faire de leur passion pour le dessin un métier. De passage à Belle-Ile début septembre, elle raconte pour Belle-Ile en diagonales comment une petite fille prompte à sortir ses crayons de sa trousse depuis au moins l’école Sainte-Anne a un jour intégré la prestigieuse école de direction artistique et d’architecture intérieure Penninghen, et créé sa propre micro-entreprise de graphisme et décoration.
Vous exercez un métier artistique pour lequel vous avez reçu une formation dans un établissement parisien très coté dans le monde du graphisme et du design. Pourriez-vous revenir sur les étapes qui ont abouti à cette orientation ?
Depuis toute petite, j’ai adoré le dessin. J’ai par exemple beaucoup de souvenirs de moments passés avec une grand-mère qui, après avoir couché mes frères et ma sœur, me préparait une sorte de petit atelier et me laissait peindre jusqu’à ce que la fatigue vienne… A cette époque, je savais juste que plus tard je voudrais dessiner et créer des objets. Après le collège Sainte-Croix je me suis donc inscrite au lycée Saint-François-Xavier, à Vannes, pour suivre une option arts plastiques. Mais si le dessin me plaisait toujours autant, le reste de la scolarité me pesait. D’où l’idée de tenter le concours d’entrée du lycée professionnel des métiers d’arts Du Guesclin, à Auray, pour lequel je suis arrivée deux fois 16e pour 15 places disponibles ! Entretemps, j’avais aussi changé d’établissement, et m’étais inscrite au lycée professionnel Saint-Georges, dans la partie métiers de la mode. Mais surtout,dès la classe de seconde, j’ai eu la chance incroyable de rencontrer le directeur adjoint de l’école de Penninghen…
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