Annoncé le 17 juin dernier à la CCI du Morbihan, à Lorient, le projet de la SAS Brittany aviation de créer une ligne régulière d’hélicoptères entre Lorient et Belle-Ile a été présenté comme une offre qui « s’adresse aux vacanciers arrivés en avion ou en train à Lorient, mais aussi aux dirigeants et cadres d’entreprise qui souhaitent gagner du temps et optimiser leurs déplacements »[1]. A Belle-Ile, qu’en disent les entreprises concernées ?
Principalement questionnés sur l’impact écologique induit par une desserte de Belle-Ile par une ligne d’hélicoptères, une pétition contre le projet ayant même déjà recueilli 2869 signatures, les élus locaux, contrairement à ce qui s’était passé lors des restrictions de liaisons maritimes dues au confinement, n’ont pour l’heure pas eu à répondre à des prises de position communes ni de l’UCP ni du Club des entreprises de Belle-Ile. Un silence qui peut surprendre au regard de l’activité exportatrice de certaines entreprises de plus de 4 salariés (minimum pour adhérer au Club des entreprises). Mais à y regarder de plus près, cet a priori qui voudrait que les « gros entrepreneurs » locaux soient forcément les plus favorables à la mise en service d’une ligne d’hélicoptères d’une quinzaine de places, ne colle pas tout à fait à la réalité insulaire
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