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Bonne surprise ce matin, avec l’arrivée des premiers numéros imprimés de Belle-Ile en diagonales 2 jours avant le délai prévu. Dans le paquet, 200 exemplaires, dont une partie est déjà déposée au tabac-presse le Saint-Nicolas et à la galerie de Valérie Gautier, à Sauzon, et à la maison de la presse de Le Palais. Et maintenant, en voiture pour continuer à distribuer le reste!

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Issu d’une famille de résidents secondaires ayant un ancrage ancien à Belle-Ile, Guillaume Bapst, qui est progressivement devenu insulaire, s’est véritablement installé à l’année il y a un an et demi. Après une première volonté d’engagement dans le débat public local lors du mouvement des « cirés jaunes », il se présente aujourd’hui aux élections régionales (20 et 27 juin) sur la liste écologiste sans étiquette de Daniel Cueff.

En politique, vous êtes nouveau. Pourriez-vous présenter votre parcours jusqu’à cette envie de s’engager dans une élection ?

J’ai 60 ans, ai 4 enfants, et suis originaire de région parisienne. Ma première expérience professionnelle a été la création d’un poney-club à Auray et Belle-Ile. Mais par la suite, après avoir été recruté dans le secteur de la formation professionnelle, j’ai eu une carrière à cheval entre le secteur public et le secteur privé.

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Lors du conseil communautaire du 20 avril, qui s’est réuni à Sauzon sous la présidence d’Annaïck Huchet, il a été procédé au vote des subventions aux associations pour 2021. (Images Belle-Ile TV)

Les Tempestaires: 500 euros au titre d’une convention de 4 ans signée en 2019  pour un programme à la pointe des Poulains (à la maison du littoral).

R1 : finalement reporté, le vote pour l’attribution d’une subvention à l’association R1 portera sur une proposition de 1500 euros. L’association R1 a conçu avec le collège Michel Lotte un projet consistant à développer des productions artistiques liées au site du Grand Phare. Ce projet intervient dans le contexte d’une réflexion sur le devenir du site après le départ prochain du dernier gardien.

CPIE : 12 080 euros pour le concours « prairies fleuries », le club nature, Natura tour en vélo, un jeu grandeur nature sur la plage, la semaine de la mer, et des animations à Koh Kastel. S’ajoute à cette subvention une 2e de 4 321 euros pour des actions liées aux déchets.

Conservatoire botanique national de Brest : 5 280 euros, notamment pour une étude sur la flore.

La Société Historique : 600 euros pour la pose d’une grille de sécurité sur l’abri puits (blockhaus) de Port Coton.

Association pour la protection et la conservation de l’Abeille noire de Belle-Île : 1500 euros.

Les Mystères de l’Ouest : 500 euros pour un spectacle gratuit intitulé « BZZZ » pour la sensibilisation d’un public familial à la vie des abeilles et au développement durable (spectacle de 45 minutes prévu à Le Palais pour un coût estimé à 4000 euros). Cette subvention a été la seule à susciter un débat entre plusieurs élus après qu’un conseiller a pointé l’écart important entre la somme demandée, de 3000 euros, et les 500 euros finalement accordés.

En réponse, Annaïck Huchet a exposé : « Il y a un message qui sera peut-être délivré dans ce spectacle et qu’on ne souhaite pas forcément car on soutient aussi l’agriculture (..). A la CCBI on a l’habitude de lier les espaces naturels et l’agriculture, et on ne voudrait pas que le message soit biaisé ». Interpellée à la suite par la conseillère Martine Collin, qui a exprimé ne pas voir « en quoi ce spectacle s’opposerait à l’agriculture », Annaïck Huchet a encore précisé : «  Je crains que le positionnement qu’on a vis-à-vis de l’agriculture soit mal interprété si on mettait en avant certaines réalités (…) ».

La subvention de 500 euros a été votée avec 5 abstentions.

Le Grand Raid Insulaire : 2 000 euros pour le comité de pilotage étudiant la création d’un parcours permanent de rando-trail à Belle-Île.

Mission locale du Pays d’Auray : 17 709, 30 euros.

Association pour l’appui au parcours santé : 16 500 euros pour le financement d’un poste d’assistante sociale à mi-temps (contre un plein-temps précédemment).

l’Île Verte : 3 100 euros.

Les PEPS du Pays d’Auray : 3000 euros.

Néo Mobilité : 3000 euros pour cette association qui propose la location de véhicules à un tarif spécial pour les personnes bénéficiant des minima sociaux lors de déplacements en lien avec des entretiens d’embauche ou tout autre démarche professionnelle.

La Coopérative régionale d’éducation à l’entreprenariat collectif (CRIC) : 17 500 euros

Association Initiative Pays d’Auray : 3 750 euros. Cette association octroie des prêts personnels sans intérêts ni garantie aux créateurs ou repreneurs d’entreprises. Annuellement, une trentaine de candidats sont sélectionnés, dont environ 10 % de Bellilois. Un animateur tient des permanences à Belle-Ile une fois par trimestre.

L’Amicale du personnel intercommunal : 5 000 euros.

Association pour la promotion des gros bovins : 5 700 euros pour cette association qui organise le transport des gros bovins ne pouvant plus être abattus à Belle-Ile vers l’abattoir de Challans.

Valorise : 8 000 euros

Collect’île : 3 200 euros

Pass commerce et artisanat : 7 500 euros sont attribués à la SARL Gautier Gourmandises pour l’acquisition de matériel dans le cadre de la reprise de cette boulangerie-pâtisserie.

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Lors du conseil communautaire du 30 mars dernier, qui s’est réuni à Sauzon sous la présidence d’Annaïck Huchet, maire de Bangor et présidente de la CCBI, le budget primitif 2021, c’est-à-dire les prévisions de dépenses et recettes pour l’année en cours, a été approuvé. Lors de la séance, les interventions des élus ont principalement porté sur les projets d’installations de sécurisation pour le dépotage du pétrolier l’Anatife quai Nicolas Fouquet. (images Belle-Ile TV)

Budget primitif 2021 du compte principal de la CCBI :

Pour l’année 2021, un total de 9 001 167 euros de dépenses de fonctionnement et 5 139 498 euros en investissement est prévu. Au chapitre des dépenses d’investissement, sont à noter celles qui concernent les travaux programmés pour le complexe sportif du Gouerc’h, d’un montant de 445 072, 93 euros. Par ailleurs, pour compenser les déficits de 4 budgets annexes (l’abattoir, l’aérodrome, le centre de secours et le service de transport), 955 505 euros ont été ponctionnés sur le budget principal.

Un nouvel emploi non permanent de chargé de mission à temps complet pour la filière élevage (principalement pour ce qui concerne la gestion de l’abattoir) a été voté pour une prise de fonction dès le jeudi 1er avril. La personne recrutée est donc arrivée du continent hier.

Des annonces ont également été faites concernant une étude qui devra proposer des solutions pour le déménagement des locaux de la CCBI, qui se trouvent toujours dans des préfabriqués provisoires à Haute-Boulogne ( des logements sociaux seront aménagés à son ancienne adresse, au 42 avenue Carnot). Une autre étude s’intéressera par ailleurs à l’avenir du Grand Phare après le départ prochain des derniers gardiens. Déjà, 2 logements vides du Grand Phare sont occupés par des membres du personnel de la CCBI.

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Actuellement au cœur de dossiers qui font l’actualité belliloise, la Région Bretagne affiche une politique de soutien à la « transition écologique ». Interrogé sur le sens de cet engagement dans un contexte où des programmes nationaux comme « Petites villes de demain » amènent à de plus en plus d’investissements dans les espaces ruraux, le président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, explique quels choix il voudrait soutenir à Belle-Ile.

A Belle-Ile, on dit souvent que l’insularité permet un effet « laboratoire » pour des expériences qui pourraient ensuite être répliquées ailleurs. L’effort fait par la Région pour des investissements allant dans le sens de la « transition écologique », notamment via l’ambition de doter la flotte desservant les îles du Morbihan de moteurs à hydrogène, est-il véritablement plus marqué ici qu’ailleurs?

L.C : Oui, effectivement, parler de laboratoire concernant nos îles me paraît pertinent. La raison en est que les insulaires vivent en plus grand tous les changements en train de survenir, notamment concernant le climat. Ils sont par exemple plus exposés aux conséquences des tempêtes qui se multiplient. Il est donc normal que nos concitoyens qui vivent sur les îles aient envie de s’investir et de prendre les choses en main. A Belle-Ile, je constate que c’est particulièrement vrai, et je rencontre des équipes de citoyens et des élus qui veulent agir.

Cependant, l’envergure des investissements en cours (gare d’Auray, gare maritime de Quiberon, réaménagements prévus à Palais) peut surprendre pour un si petit territoire. Cette vision à grande échelle signifie-t-elle qu’un jour Belle-Ile pourrait compter 10 000 habitants, comme l’a imaginé un ancien maire pour l’horizon 20701 ?

L.C : Je ne le crois pas, car en parallèle il faudra travailler aux équilibres qui permettront de maintenir des espaces naturels et des terres agricoles. C’est un enjeu majeur pour l’avenir. Par ailleurs, les travaux de la gare maritime de Quiberon montrent bien que nous n’avons pas la folie des grandeurs, car le bâtiment sera sous-dimensionné au regard du trafic passager que nous avons aujourd’hui, qui est d’1 million de passagers par an. Cela peut paraître aberrant vu les millions que nous engageons, mais nous avons fait le maximum au regard des contraintes que nous avions, et de l’espace qui est à notre disposition. Il fallait notamment préserver des places de stationnement et des espaces de stockage.

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Hôpital. L’annonce d’un « cluster » a-t-elle été précipitée?

par SRG Salaun

Dans un communiqué du 26 février, le service communication du Centre hospitalier Bretagne Atlantique de Vannes évoquait une « situation de cluster » à l’hôpital de Belle-Ile-en-mer. Le communiqué énonçait: « A ce jour, 7 patients Covid+ sont hospitalisés, tandis que 6 professionnels sont également touchés ».

Entretemps, de nouveaux éléments sont apparus qui amènent à questionner ces chiffres. Le point de départ de ce questionnement est le constat fait par la famille d’une résidente « en long séjour », soit dans l’unité dite USLD, que le protocole qui encadre la réalisation des tests n’avait pas été respecté sur un point: l’obligation, en cas de test positif, d’en réaliser un 2e dans les 36h afin de détecter d’éventuels variants (voir les préconisations de la direction générale de la santé). Suite aux réclamations de la famille, la patiente concernée, qui avait eu un résultat positif le 25 février, soit la veille du communiqué de l’hôpital, avait finalement pu bénéficier d’un second test au bout de 6 jours, dont le résultat est tombé le vendredi 5 mars et était négatif. En réponse à plusieurs courriers de la famille, qui rapportent notamment que le premier argument qui avait été donné pour expliquer le refus de procéder à un 2e test  avant de prendre une mesure d’isolement de 10 jours est qu’il était « trop cher », l’hôpital de Belle-Ile-en-mer vient d’informer qu’une enquête interne était ouverte.

Concernant les 6 professionnels déclarés positifs, ils ont quant à eux été testés à nouveau au bout de 7 jours et étaient négatifs. Concernant la résidente en unité USLD dont la famille s’est manifestée, elle n’était pas vaccinée et était asymptomatique. Enfin, concernant les autres résidents, l’information sur le point de savoir s’il étaient vaccinés et s’ils avaient pu bénéficier d’un 2e test n’a pas encore été communiquée.

Rappel. Depuis le mois d’octobre les données géographiques sur l’épidémie de covid-19 sont consultables par commune. Ces données locales sont indiquées sur la carte https://mapgeodata.fr/maps/sante/indicateursCovidCom.php, à laquelle renvoie le site https: //www.data.gouv.fr/fr/reuses/taux-dincidence-depistage-et-positivite-covid-par-commune-sur-une-semaine-glissante-en-france-metropolitaine/

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Histoire acadienne. Le film racontant le voyage de Bellilois en Acadie en 2019 bientôt diffusé en ligne

par SRG Salaun

Tourné en 2019 en Acadie, partie du Canada autrefois française à cheval sur plusieurs provinces de la côte est proches de la frontière américaine d’aujourd’hui, le documentaire canadien Belle-Ile en Acadie raconte le voyage d’un groupe de Bellilois partis sur la trace de leurs ancêtres. Déjà lauréat de plus de 100 prix, ce film sera diffusé en ligne le 25 mars. En attendant, Phil Comeau, le réalisateur, et Maryvonne Le Gac, présidente de l’association Belle-Ile Acadie, continuent de collaborer pour faire connaître l’histoire de leur grande famille.

Présidente depuis 1998 de l’association Belle-Ile Acadie, Maryvonne Le Gac a rencontré pour la première fois Phil Comeau il y a une quarantaine d’années. A l’époque, Phil Comeau, encore étudiant, était en France dans le cadre d’un échange France-Acadie et effectuait des stages dans des long-métrages comme Les mots pour le dire, L’été meurtrier, ou encore Garçon. Mais depuis bien avant son arrivée à Paris pour y débuter dans le cinéma, le jeune homme avait en tête une île du Morbihan dont un oncle lui rebattait depuis longtemps les oreilles… Un oncle qui n’était autre que le père Léger-Comeau, ancien président de la Société nationale des acadiens, et qui avait organisé plusieurs voyages à Belle-Ile, terre où les Acadiens chassés par les Anglais avaient finalement été accueillis en 1765.

Le réalisateur acadien Phil Comeau auprès de Maryvonne Le Gac, en 2019.

Le premier voyage de Phil Comeau à Belle-Ile

« La première fois que je suis venu à Belle-Ile, j’ai été très ému, se souvient aujourd’hui Phil Comeau. Déjà, j’ai embarqué sur le bateau l’Acadie! Et en arrivant, il y avait notre drapeau qui flottait sur la citadelle ». Aussitôt accueilli par les membres de l’association Belle-Ile Acadie, dont Maryvonne Le Gac, Phil Comeau se sent comme chez lui

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Conseil de Palais. Les comptes 2020 approuvés, un nouveau poste pour la jeunesse

par SRG Salaun

N’ayant pu assister au conseil municipal du 2 mars dernier, le compte rendu qui suit, qui porte principalement sur l’approbation des comptes administratifs 2020, est rédigé à partir d’une note de synthèse transmise par la mairie et d’un entretien avec l’adjoint aux finances et au port Pierre-Paul Aubertin. Outre l’approbation des comptes, la séance du conseil avait à l’ordre du jour la création d’un emploi d’animateur jeunesse à compter du 1er juin 2021, et l’extension du réseau public d’électricité à Penecam.

Budget principal :

En 2020, le budget principal de la commune se caractérise par un solde positif, avec un excédent de fonctionnement de 782 389 euros et un excédent d’investissement de 96 091 euros.

Pierre-Paul Aubertin détaille : « Nos plus gros volumes de recettes viennent des dotations d’État et des impôts locaux et ne varient donc que très peu. Or, avec la crise, beaucoup de nos dépenses habituelles ont chuté, notamment concernant les fêtes et cérémonies, qui ont la plupart du temps été annulées. Et on nous a demandé moins de subventions pour les événements sportifs, ou encore les voyages scolaires. De même, les équipes ayant été réduites durant le confinement, nous avons fait moins de travaux de voirie ».

Concernant les investissements, en 2020, ils ont principalement concerné des études, la plus importante étant celle réalisée sur la revitalisation du centre-ville. Sur un total de dépenses de 2 960 000 euros prévus en 2020, auront finalement été dépensés 2 480 000 euros.

Budget portuaire:

En 2020, avec 1 197 000 euros de dépenses et 1 140 000 euros de recettes, le port a présenté un deficit de 56 000 euros. Vu la baisse de fréquentation consécutive au confinement, un deficit de 200 000 euros était attendu. Mais l’explosion de la fréquentation durant la saison touristique a fortement joué, et il est maintenant prévu que le deficit existant, qui sera reporté sur 2021, soit résorbé par les recettes à venir.

VVF :

Impacté par le confinement, le VVF présente un solde négatif en investissement de -5 940 euros et un résultat de fonctionnement positif de 19 851 euros.

Le budget primitif, soit les prévisions de dépenses et recettes pour 2021, sera voté lors du conseil municipal du 29 mars.

Nouveau poste d’animateur jeunesse pour la commune:

Prévue pour être publiée en avril, l’annonce de recrutement spécifiera les missions suivantes :

Extension du réseau public d’électricité à Penecam

Le conseil a approuvé la réalisation des travaux d’extension et la contribution prévisionnelle de la commune pour un montant de 3 417 euros.

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