Dimanche 5 juin, l’Association intercommunale de chasse agréée de Belle-Ile-en-Mer (AICABI) a tenu son assemblée générale dans la salle Sarah Berhnardt (Sauzon) avec en toile de fond un climat de plus en plus conflictuel avec certains riverains et randonneurs et les spécificités de la faune belliloise, notamment concernant la population de lapins, en déclin sur le continent mais prospère à Belle-Ile.
Sans surprise, dans un contexte de baisse du nombre des adeptes de la chasse, l’AICABI comptant aujourd’hui 296 membres contre «environ 400 il y a quelques années», dimanche dernier, le président de l’association, Dominique Illiaquer, a choisi d’ouvrir l’assemblée générale par la liste de tout ce qui, du point de vue des chasseurs leur gâche leur plaisir: «De plus en plus de propriétaires refusent que l’on approche de leur terrain, a-t-il déploré. Et concernant les terres du conservatoire du littoral, qui possède environ 350 hectares, on sait déjà que 50 hectares du site de l’Apothicairerie vont devenir une réserve interdite à la chasse».
Des clôtures endommagées
Pour autant, aussi bien de la part de Dominique Illiaquer que des élus présents et même de certains membres du public, toutes les flèches n’auront pas volé dans la même direction, puisqu’auront également été visés des comportements qui potentiellement pourraient concerner des chasseurs, avec par exemple des cas de clôtures endommagées: «Beaucoup de dégâts ont été constatés à Kergostio, là où le conseil départemental a des enclos à ovins pour l’entretien du site, et aussi chez un privé, dans les parcs à mouton de Kersantel, a exposé Dominique Illiaquer. Si je trouve la personne qui a fait ça, je serai intransigeant là-dessus».
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