La Une En diagonal Législatives. Karol Kirchner (NUPES) se prononce sur le possible maintien après le 31 juillet de mesures permises par l’état d’urgence sanitaire

Législatives. Karol Kirchner (NUPES) se prononce sur le possible maintien après le 31 juillet de mesures permises par l’état d’urgence sanitaire

par SRG Salaun
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Mercredi 5 juin, la porte-parole du gouvernement annonçait qu’un nouveau projet de loi serait examiné en Conseil des ministres le 22 juin prochain afin d’envisager le maintien de certaines mesures permises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire en vigueur jusqu’au 31 juillet 2022. Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives, Belle-Ile en diagonales a demandé aux candidats de la 2e circonscription du Morbihan le détail des mesures gouvernementales qu’ils seraient prêts à valider ou non pour poursuivre la politique de restrictions « anticovid » au-delà du 31 juillet 2022.

La position de Karol Kirchner, candidat de la NUPES pour la 2e circonscription du Morbihan:

1) Lors du vote du futur projet de loi du gouvernement visant à poursuivre certaines des mesures mises en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, si vous êtes élu, quelle sera votre position de parlementaire sur la possibilité de restrictions à la liberté de circuler et à la liberté du commerce, l’obligation du port du masque, notamment pour les enfants et le personnel des crèches et écoles ainsi que dans les Ehpad, le pass sanitaire et vaccinal, et l’obligation vaccinale ?

K.K. : Concernant le pass sanitaire, la NUPES n’y est pas favorable. Tous les autres points devront faire l’objet d’un examen au sein de l’intragroupe de la NUPES, lequel idéalement s’appuiera sur un rapport d’évaluation des décisions prises en matière de santé publique depuis le démarrage de la crise sanitaire de la Covid 19. A titre personnel je ne suis pas favorable à la vaccination des enfants et je suis assez inquiet des conséquences du port du masque systématique à l’école, par rapport à l’apprentissage et également par rapport à la santé mentale et au bien-être.

2) Par ailleurs, concernant les effets secondaires imputés aux vaccins anticovid-19, pouvez-vous dire si vous avez déjà été interpellé sur ce sujet par les Morbihannais de votre circonscription et si vous suivez les travaux de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), qui a entamé une étude sur ces effets secondaires fin mars?

K.K. : Dans mon cadre  familial je peux déjà signaler que mon épouse a été confrontée à un effet indésirable potentiel de la vaccination qui a fait l’objet d’une remontée par le médecin traitant à la pharmacovigilance et qui a été pris en compte pour un report de 6 mois de la limite de validité de son pass sanitaire. Je suis aussi informé de l’audition par le Sénat de professionnels de la santé, de scientifiques, d’universitaires et de représentants d’associations et de collectifs dans le cadre des travaux de l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Je sais par exemple qu’ont témoigné devant les rapporteurs du Sénat Christine Cotton, biostatisticienne, et Amine Umlil, pharmacien. Je regrette personnellement que ces auditions n’aient pas été rendues publiques, et si je suis élu député j’appellerai à plus de transparence autour de ces questions d’intérêt général.

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