La Une En diagonal Législatives. Alexandre Vellutini (Les Patriotes) se prononce sur le possible maintien après le 31 juillet de mesures permises par l’état d’urgence sanitaire

Législatives. Alexandre Vellutini (Les Patriotes) se prononce sur le possible maintien après le 31 juillet de mesures permises par l’état d’urgence sanitaire

par SRG Salaun
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Hier, mercredi 5 juin, la porte-parole du gouvernement annonçait qu’un nouveau projet de loi serait examiné en Conseil des ministres le 22 juin prochain afin d’envisager le maintien de certaines mesures permises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire en vigueur jusqu’au 31 juillet 2022. Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives, Belle-Ile en diagonales a demandé aux candidats de la 2e circonscription du Morbihan le détail des mesures gouvernementales qu’ils seraient prêts à valider ou non pour poursuivre la politique de restrictions « anticovid » au-delà du 31 juillet 2022.

La position d’Alexandre Vellutini, candidat Les Patriotes pour la 2e circonscription du Morbihan:

1) Lors du vote du futur projet de loi du gouvernement visant à poursuivre certaines des mesures mises en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, si vous êtes élu, quelle sera votre position de parlementaire sur la possibilité de restrictions à la liberté de circuler et à la liberté du commerce, l’obligation du port du masque, notamment pour les enfants et le personnel des crèches et écoles ainsi que dans les Ehpad, le pass sanitaire et vaccinal, et l’obligation vaccinale ?

A.V. : Le maître mot de ma campagne pour ces élections législatives est le mot « liberté », et je pense que la première chose à faire est de rendre inconstitutionnels les confinements, l’interdiction de se déplacer, de travailler, de commercer… Si pour nos gouvernants, craintes il y a, il est normal de prévenir nos concitoyens des risques, mais que chacun en connaissance de cause soit libre de s’adapter à la situation qui a été clairement exposée. Nous devons arrêter d’infantiliser les français. Chacun est libre de porter un masque, de se faire vacciner et de consulter un médecin qui exerce son art en toute liberté. Une presse indépendante, et un corps médical sans conflits d’intérêts ont un rôle primordial à jouer pour l’information de la population …. Les soignants sont des gens compétents qui ont l’expérience d’être confrontés depuis le début de leur carrière aux maladies et qui n’attendent pas le feu vert d’un administratif pour faire ce qu’ils ont à faire. Nous devons lever l’obligation de vaccination des soignants et réintégrer les « suspendus », avec nos excuses. Personne ne doit se voir interdire la visite d’un des siens en Ehpad: chacun doit être responsable de ses actes en toute connaissance de cause.

2) Par ailleurs, concernant les effets secondaires imputés aux vaccins anticovid-19, pouvez-vous dire si vous avez déjà été interpellé sur ce sujet par les Morbihannais de votre circonscription et si vous suivez les travaux de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), qui a entamé une étude sur ces effets secondaires fin mars?

A.V. : Oui, j’ai été très attentif aux travaux de OPECST, et tout particulièrement à l’audition publique qui a eu lieu il y a une vingtaine de jours dans le cadre de l’étude sur les effets indésirables des vaccins contre la Covid-19 et le système de pharmacovigilance français demandée par la Commission des affaires sociales du Sénat à la suite d’une pétition citoyenne qui faisait part de très nombreux cas d’effets secondaires. J’ai bien noté que le Dr Aure Saulnier, virologue, a fait part au sénat d’un effet grave toutes les 1434 vaccinations. Cette séance était présidée par le député Cédric Villani.

Mais avant toute chose je voudrais faire remarquer que ces auditions se font dans le cadre d’un système bien verrouillé, avec comme organisateurs une sénatrice LR, un député PS, et une député MODEM (que des élus Macron compatibles). De plus, lors de la séance publique, nous avons pu déplorer l’indéniable déséquilibre entre les personnes qui ont défendu l’innocuité de la vaccination ARNm et celles qui souhaitaient démontrer que les vaccins proposés sont à l’origine de nombreux effets indésirables graves incompatibles avec les principes de l’éthique médicale. Outre la gravité de la situation, j’ai particulièrement été sensible aux propos du Dr Amine Umlil, directeur du Centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques du Centre hospitalier de Cholet, qui déplore avoir dû travailler uniquement sur les bases de données de pharmacovigilance européenne (EudraVigilance) et américaine (VAERS), des systèmes de pharmacovigilance qui ne sont pas exempts de défaut, étant donné que l’accès aux données françaises leur a été impossible. Les organismes d’État, les institutions, ne veulent pas communiquer ces données, qui sont totalement fermées. Je retiens que les membres de l’OPESCT ont répondu qu’ils étaient au courant que les vaccins étaient néfastes pour les enfants. Le rapport sur les effets indésirables des vaccins de l’OPECST ne sortira qu’en octobre. Je me demande alors pourquoi la France aurait commandé 12 millions de doses pédiatriques des vaccins contre le Covid-19, comme rapporté par le journal France soir en date du 13 mai dernier.

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