Hier, mercredi 5 juin, la porte-parole du gouvernement annonçait qu’un nouveau projet de loi serait examiné en Conseil des ministres le 22 juin prochain afin d’envisager le maintien de certaines mesures permises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire en vigueur jusqu’au 31 juillet 2022. Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives, Belle-Ile en diagonales a demandé aux candidats de la 2e circonscription du Morbihan le détail des mesures gouvernementales qu’ils seraient prêts à valider ou non pour poursuivre la politique de restrictions « anticovid » au-delà du 31 juillet 2022.
La position d’Alain Malardé, candidat du Parti Breton pour la 2e circonscription du Morbihan:
1) Lors du vote du futur projet de loi du gouvernement visant à poursuivre certaines des mesures mises en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, si vous êtes élu, quelle sera votre position de parlementaire sur la possibilité de restrictions à la liberté de circuler et à la liberté du commerce, l’obligation du port du masque, notamment pour les enfants et le personnel des crèches et écoles ainsi que dans les Ehpad, le pass sanitaire et vaccinal, et l’obligation vaccinale ?
A.M. : Je suis le candidat de la décentralisation, donc de la régionalisation. Il est incohérent, voir irresponsable, de proposer ces mesures sanitaires à un débat parlementaire. De telles décisions relèvent des élus locaux du Conseil régional. L’approche est évidemment différente si l’on se trouve en Corse, en Bretagne, en Alsace, en Martinique, en Guyane ou à la Réunion … Le centralisme parisien est la cause majeure de tous nos problèmes, il est temps d’en finir avec cette monarchie d’un autre âge! Les décideurs parisiens ne subissent jamais les causes de leurs décisions!
2) Par ailleurs, concernant les effets secondaires imputés aux vaccins anticovid-19, pouvez-vous dire si vous avez déjà été interpellé sur ce sujet par les Morbihannais de votre circonscription et si vous suivez les travaux de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), qui a entamé une étude sur ces effets secondaires fin mars?
A.M. : A aucun moment ce sujet n’a été abordé ni sur ma circonscription ni ailleurs puisqu’en ma qualité de capitaine de marine marchande, je navigue et voyage en permanence . Les pseudos effets secondaires du vaccin sont de la compétence des médecins et non des parlementaires. Les anti-vaccin n’ayant aucune compétence médicale, ils réagissent par réflexe d’opposition du fait que la décision leur échappe.