mars 2022

Lors du conseil communautaire du mardi 29 mars, les comptes prévisionnels 2022 ont été approuvés, avec à nouveau plusieurs transferts vers des comptes annexes pour garantir leur équilibre. Il a été signalé qu’un contrôle de la chambre régionale des comptes est en cours. (images Belle-Ile TV)

Budgets annexes ayant besoin d’un apport du compte principal pour faire face aux charges du service (le montant total des apports du compte principal aux budgets annexes est égal à 937 660 €):

• budget de l’abattoir, équilibré grâce à un apport du compte principal pour une somme de 233 485 €
• budget de l’aérodrome, équilibré grâce à un apport du compte principal pour une somme de 137 722 €
• budget du centre de secours, équilibré grâce à un apport du compte principal pour une somme de 345 734 €
• budget des transports, équilibré grâce à un apport du compte principal pour une somme de 220 719 €

Les prévisions pour les différents budgets 2022:

Compte principal: 9 986 403,00 € en fonctionnement; 3 382 914,00 € de dépenses et 4 489 386,00 € de recettes en investissement.

Zone d’activité économique des Semis: 292 948,23 € en fonctionnement; 102 387,30 € en investissement.

Centre de secours: 427 456,00 € en fonctionnement; 262 508,00 € en investissement.

Transports publics: 449 713,00 € en fonctionnement; 381 454,00 € en investissement.

Dépôt d’hydrocarbures: 75 631,00 € en fonctionnement; 381 370,00 € de dépenses et 652 624,00 € de recettes en investissement.

Aérodrome: 227 141,00 € en fonctionnement; 41 500,00 € de dépenses et 550 813,00 € de recettes en investissement.
 
Assainissement non collectif: 124 575,00 € en fonctionnement; 23 300,00 € de dépenses et 42 988,00 € de recettes en investissement.

Assainissement collectif: 946 203,00 € en fonctionnement; 3 440 159,00 € en investissement.

Abattoir: 308 198,00 € en fonctionnement; 174 217,00 € en investissement.

Déchets: 2 436 018,00 € en fonctionnement; 913 293,00 € en investissement.

Après l’officialisation du choix de la zone d’atterrage pour le câble sous-marin qui reliera le futur parc éolien flottant de Bretagne Sud au continent, choix annoncé le 14 mars lors d’une réunion animée par le préfet du Morbihan, et alors que concernant l’emplacement du parc les associations s’inquiètent de ce que l’option de 25km de distance par rapport aux côtes belliloises et aux côtes groisillonnes semble se dessiner*, l’Union belliloise (Ubed), la Fédération de protection et d’aménagement de la baie de Quiberon, des îles et du grand site dunaire, et Horizon groisillon, rappellent dans un communiqué leur position commune, qui est de plaider pour un éloignement des côtes « classées » d’au moins 70 km, et un déplacement du site d’atterrage plus à l’ouest.

*L’hypothèse des 25 km à équidistance de Groix et Belle-Ile est encore non officielle mais considérée par les associations comme « une tendance forte dans les discussions » (concernant Belle-Ile, l’arrêté ministériel de mai 2021 évoque une distance de 15km au plus près de la côte belliloise et 50 km au plus loin).

(photo: lors de la réunion d’information belliloise sur le projet de parc éolien du 2 mars, Bernard Genton, président de l’Ubed, était aux côtés de Noëlle Bonnetain, présidente de la Fédération de protection et d’aménagement de la baie de Quiberon).

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 24 MARS 2022

Eoliennes : encore une concertation pour rien ?

Trois réunions de concertation ont eu lieu à Lorient, Belle–Ile et Groix, les 22 février, 2 et 9 mars, en présence de M. Joël Mathurin, préfet du Morbihan.

Chaque fois, la Fédération est intervenue pour réaffirmer son opposition résolue à la décision de l’État d’implanter un parc d’éoliennes flottantes à proximité de côtes classées.

Chaque fois, nous avons réitéré notre demande de révision du projet gouvernemental, afin que les 63 éoliennes flottantes de plus de 260 mètres de haut soient installées hors de vue des côtes insulaires et continentales, conformément aux possibilités offertes par la technologie de l’éolien flottant.

Chaque fois, nous avons demandé que des études d’impact sérieuses, indépendantes et préalables soient réalisées.

Lors d’échanges récents, les industriels en lice pour remporter ce marché nous ont déclaré leur préférence pour une implantation loin des côtes, à 100 km, là où les gisements de vents sont plus favorables. Pour eux, il n’existe aucun
obstacle technique à cet éloignement.

Nous apprenons maintenant que non seulement la décision serait prise d’implanter ces éoliennes à équidistance (25 km) de Groix et de Belle–Ile, mais encore que la zone d’atterrage sera située entre Erdeven et Plouharnel, c’est–à–
dire en plein milieu du Grand Site Dunaire et en zone Natura 2000 !

Nous sommes clairement en présence d’un projet médiocre, sans ambition ni vision d’avenir, réalisé à moindre coût, qui porte gravement atteinte à l’intégrité de nos paysages. Il est grand temps de le transformer en projet
exemplaire, éloigné des côtes et respectueux de la nature !

Lors de la réunion de Belle–Ile, la Présidente de la communauté de communes a fait part de la colère des élus, qui ont le sentiment que Belle–Ile va être « sacrifiée » aux éoliennes. « Laissez–nous préserver nos paysages ! » a–t–
elle lancé en conclusion d’une intervention très applaudie…

Il faut continuer d’agir ! Nous comptons sur la mobilisation des élus et de la population pour sauver nos côtes d’une dégradation irréversible !

Noëlle Bonnetain, présidente de la Fédération – fd.baiedequiberon@gmail.com
Bernard Genton, président de l’Union Belliloise – union.belliloise@gmail.com
Miren Monnier, présidente de l’association Horizon groisillon –horizongroisillon@orange.fr

Le prochain conseil communautaire, ouvert au public, se tiendra le mardi 29 mars, à 20 h 30, à la salle Sarah Bernhardt (Sauzon).

Samedi 27 mars, la famille Martinez était au complet cale Bonnelle, à Le Palais, pour aider à décharger les premiers sacs de sel convoyés par Joachim depuis La Trinité-sur-mer et qui serviront au jeune couple pour sa future activité de « paysans-boulangers ».

La traversée en voilier pour la livraison des sacs de sel a été une idée surgie lors d’une conversation avec le député Jimmy Pahun lors d’une visite de la ferme de Logonet. Jimmy Pahun est ici sur la cale en compagnie de l’ami propriétaire du bateau qui a assuré le convoyage en équipe samedi dernier. Astrid Plouzennec était quant à elle présente à l’arrivée au titre de son projet de Biocoop, le pain qui sera produit par Joachim et Maria Martinez étant certifié bio.

Installés à Logonet dans la ferme reprise des parents de Maria (née Portugal), Joachim et Maria Martinez, qui ont par ailleurs mené une reconversion au biologique qui a duré près de 3 ans, marquaient ainsi une sorte d’événement symbolique au calendrier de leur projet déjà bien avancé, puisque la récolte de blé a déjà été engrangée, et que le labo de Logonet en est au stade des finitions. A présent, reste encore à réceptionner un moulin, qui devrait arriver dans la première semaine d’avril, cette dernière étape étant véritablement celle qui marquera pour Joachim et Maria le coup d’envoi de leur nouvelle activité.

Depuis le mercredi 23 mars et jusqu’au mardi 22 avril, le projet de modification simplifiée du Schéma de cohérence territoriale du Pays d’Auray, qui doit mettre en conformité ce document avec les prescriptions de la loi Elan de 2018, est mis à disposition du public dans le hall d’accueil de la CCBI (ou via internet: https://pays-auray.fr), possibilité étant par ailleurs donnée d’exprimer son avis par voie électronique (scot@pays-auray.fr).

Dans un contexte où les PLU de Bangor et Le Palais ont justement été attaqués puisqu’ils n’étaient pas en conformité avec le Scot et où les PLU de Locmaria et Sauzon sont en cours d’élaboration, le but est de déterminer « les critères d’identification des « agglomérations », des « villages » et autres « secteurs déjà urbanisés » […] avant d’en définir la localisation ».

A Belle-Ile, les secteurs déjà urbanisés retenus sont les suivants (densification autorisée):

• Le Palais: Bordustard, Kerspern, Borfloc’h.
• Bangor : Ty-Néhué, Bédex, Kervarigeon, Borlagadec, Calastren, Parlevent, Kerourde.
• Sauzon : Kerguerc’h, Bortentrion, Kerroyant, Brenantec, Magorlec, Kerledan, Borgroix.
• Locmaria : Borderhouat, Kéroulep, Kerzo, Borduro, Lannivrec, Tibain, Kerdalidec, Le Colety.

La liste des villages (extension et densification autorisées) est la suivante:

• Le Palais : Pontorgo-Bellevue, le Gouerch-Borthelo, Bordilla, Mérézelle, Kersablen, Port-Salio.
• Bangor : Kervilahouen, Le Petit Cosquet, Herlin, Le Grand Village, Donnant.
• Sauzon : Kergostio, Logonnet.
• Locmaria : Le Grand Cosquet, Samzun, Pouldon, Kerdavid, Borvran.

Ces choix correspondent en partie à ceux déjà consignés dans les PLU de Bangor et Le Palais, qui avaient voulu anticiper la modification du Scot et avaient déjà été contestés par plusieurs associations, dont Gerveur da viken, qui soulève aujourd’hui dans un communiqué de presse les questions suivantes:

Pourquoi le « zéro artificialisation nette » n’est-il pas prise en compte dans la modification? La « loi climat et résilience » d’août 2021 prévoit la réduction de la consommation foncière de 50% à horizon 10 ans et zéro artificialisation nette à l’horizon 2050 (64,57 ha artificialisés à Belle-Ile entre 2009 et 2019 et une planification par le Scot de à 33 ha,  soit 45 logements par an, dont 50% produits dans le tissu existant).

Pourquoi la densité retenue en nombre de constructions par hectare pour sélectionner des SDU ou des villages est-elle si faible ?

Comment les dirigeants de la communauté Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta), qui sont des élus locaux peuvent-ils proposer l’urbanisation en proximité de zones protégées : espaces proches du rivage ou proches de secteurs sensibles (Natura 2000) donc élaborer un texte qui comporte des dispositions manifestement contraires à la loi (rappelée dans le SCOT adopté en 2014) ?

Pourquoi des villages et des SDU ont-ils été « choisis (!) » dans des zones non desservies par les réseaux des eaux usées alors que d’autres qui y sont raccordés n’en font pas partie ? Le critère de l’assainissement – essentiel pour Belle-Ile dont les sols ne se prêtent pas à l’assainissement non collectif – a-t-il été considéré ?

Voir l’intégralité du communiqué: https://drive.google.com/file/d/1YXMl3fEhN07bFzWyk7n2gCJQROU3wg8m/view?usp=sharing

(photo: lors du conseil de Bangor du 1er septembre 2020, Renaud Batisse, chargé de mission au Pays d’Auray pour coordonner la révision du Scot était présent).

Cette semaine, après des soucis de santé dus à une allergie, me voilà avec une grosse grippe. Résultat: déjà plusieurs rendez-vous annulés, et une machine qui marche au ralenti… Demain, j’espère pouvoir me rendre à la réunion organisée par l’APCANBI à Bangor ainsi qu’à la réception de blé transporté par voilier pour les paysans-boulangers de Logonet. Mais quoi qu’il en soit, pour ce que je sais de la grippe, dimanche au plus tard je devrais être sur pattes!

Bon week-end à tous!

Réunie le dimanche 20 mars salle Sarah Bernhardt, à Sauzon, l’assemblée générale du club des retraités, qui a aussi été l’occasion d’un repas réunissant plus d’une centaine de convives (sur 175 membres), a notamment permis de marquer la volonté de reprendre le cours normal des activités, après près de 2 ans de consignes sanitaires restrictives.

Mais avant d’en venir au calendrier 2022, la réunion s’est ouverte sur un hommage: « L’année 2021 a été notamment marquée par le décès, le 16 mars, de M.me Fourot née Matelot. Je tenai à ce qu’il lui soit rendu un hommage particulier, car si nous sommes tous réunis aujourd’hui, M.me Amande Fourot est la dernière des membres fondateurs de votre club, qui aura 40 ans le 23 décembre prochain, qui était encore présente parmi nous ».

Concernant les activités dont la reprise était la plus attendue, figurent les concours de belote, dont le prochain aura lieu le 25 mars, et le tarot, le 1er avril. Etant à signaler que les jeux de carte les mardis après-midi à l’ancienne salle de la bibliothèque de Bangor ont repris (voir le programme complet sur le site du club: https://crbbi.webnode.fr/).

Le bureau a été élu le lendemain de l’assemblée générale: Jean-Paul Ballin (président),  Gérard Fleurent Didier (vice-président et trésorier), Marie-France Matelot (vice-présidente), Christine Fave (trésorière adjointe), Maryvonne Le Guen (secrétaire), Désirée Rouvière et Annick Girard (secrétaires adjointes).

Contact. Tél. 06 07 53 97 67, ou par courriel à jp.ballin@outlook.com

Débutée le 15 septembre 2021 et achevée le 18 février dernier la formation d’Assistant de Vie Aux Familles organisée par le Sise s’est conclue hier, jeudi 17 mars, par une remise des diplômes symbolique.

Inédite depuis 14 ans dans le domaine du service à la personne, comme l’a rappelé la présidente de la communauté de communes Annaïck Huchet, cette session de formation délocalisée « gratuite et rémunérée » aura permis de délivrer 5 diplômes, avec à la clé plusieurs recrutements en cours ainsi que « des activités indépendantes auprès des particuliers en Chèque Emploi Service Universel ».

Stéphane Mauger, de l’association Les tempestaires, était sur place pour filmer un nouvel épisode de la série réalisée pour la CCBI et qui retrace toutes les étapes de la mise en place de la formation: https://www.ccbi.fr/actualites/formation-assistant-de-vie-aux-familles-la-video-episode-2/

Dans le futur, Après cette première édition, d’autres formations délocalisées suivant le même modèle seront également être organisées pour le secteur du bâtiment et de l’hôtellerie/restauration. Pour réaliser ce programme, le Sise a pu s’appuyer sur la Région, Pôle emploi, l’Afpa, ainsi que sur des partenaires locaux qui ont accueilli les candidats pour des stages (L’hôpital Yves Lanco, De Vous à Nous et le BISAP, les écoles à Belle-Île, des crèches, L’EHPAD de Pluvigner).

Contact. Le Sise: 02 97 31 59 60, ou sise1@ccbi.fr (une fois par mois, un technicien régional conseiller en formation et reconversion est présent dans les locaux).

Photo principale: une partie des diplômés avec leur formatrice, Véronique Le Goff

Mercredi 9 mars, Alain Nalis, animateur bénévole avec Pierre Aluce du club de judo de Belle-Ile, était à Paris pour participer à une commission nationale spécialisée des hauts grades (la CSGE). Dans ce cadre, cet ancien arbitre international était chargé d’étudier les candidatures bretonnes pour les passages de grades (du 5e au 8e dan, soit les plus hauts niveaux de la ceinture noire).

« Dans cette commission, il y a un représentant par région, et nous donnons un avis pour chacun de nos candidats respectifs, détaille Alain Nalis. Puis une commission plénière se réunira, en avril, avec des élus de la fédération et quelques représentants des hauts grades pour prendre la décision ».

Cette année, pour sa première session en CSGE, Alain Nalis aura défendu pour la Bretagne une dizaine de dossiers, dont trois candidats en dan 7 (deux Brestois et un Lannionnais). Lui-même 7e dan, Alain Nalis, qui encadre actuellement à Belle-Ile avec son partenaire Pierre Aluce (en train de passer son 3e dan) la préparation ceinture noire 1er dan d’un adulte de 38 ans, anticipe: « Peut-être que dans 5 à 10 ans je verrai un Bellilois passer en commission! »

A noter. Depuis la suspension des passes sanitaire et vaccinal pour les activités sportives, le cours pour les adultes et à partir de 12 ans, les mercredis à 18h15, est à nouveau ouvert à tous.

Portrait. Alain Nalis et Pierre Aluce, voisins à Calastren, partenaires de tatami au Gouerch

Aujourd’hui, mercredi 16 mars, Gildas Lagadec, président de la Compagnie océane et directeur de Transdev Bretagne-Pays de la Loire (groupe auquel appartient la compagnie), exprimait le point de vue de la direction sur l’issue de la grève terminée depuis ce matin.

TEXTE DU COMMUNIQUE

« Nous sommes heureux d’avoir trouvé une issue favorable avec les syndicats de la Compagnie océane. Même si la partie était loin d’être gagnée puisqu’il fallait répondre à des sollicitations qui étaient extrêmement variées et évolutives par rapport aux négociations annuelles obligatoires, avec par exemple une demande de revalorisation salariale d’abord demandée en pourcentage, puis ensuite exprimée en euros.

Nous avons également pu détailler tout ce qui a trait au management, avec des questions qui se posent aussi bien du côté de la direction que concernant les officiers à bord. C’est une question totalement transverse qui devient très intéressante au titre de l’avenir de l’entreprise.

Pour ce qui est des chiffres qui ressortent des accords que nous avons signés, on voit que concernant les marins, on se trouve dans des niveaux conformes à la profession, et dans le cas des sédentaires, en particulier pour les petits salaires, on est au-dessus des standards de l’inflation.

Une sortie de grève n’est jamais une partie facile, car il faut que l’ensemble des acteurs y trouve son compte, ce qui a été le cas. Les accords ont en effet été signés par les trois syndicats représentatifs des salariés et la direction. A présent, nous regardons devant et nous tournons résolument vers l’avenir, avec une vraie envie de continuer à servir ces belles îles du Morbihan et faire que la population locale et l’ensemble des parties prenantes puissent compter sur nous ».

Compagnie océane. Mise à jour sur la revalorisation salariale obtenue suite à la grève

Compagnie océane. La grève se termine sur un engagement à des améliorations de la gestion managériale et une hausse de 0,5% des salaires

Compagnie océane. Point sur la grève avant les négociations de cet après-midi

Suite à une première communication syndicale sur les revalorisations salariales obtenues par les marins et le personnel sédentaire de la Compagnie océane, l’intersyndicale donne aujourd’hui, mercredi 16 mars, le détail des augmentations validées: L’augmentation de 0,5% obtenue (et de 1% pour les salaires des sédentaires en-dessous de 2000 euros brut) est une augmentation par rapport aux 2,5% d’abord concédés par la direction lors de la négociation annuelle pour les marins et 3% pour les sédentaires.

Ce qui au final et en clair donne donc au sortir de la grève:

• Pour les marins: une augmentation de 3%
• Pour les sédentaires: une augmentation de 3,5% (et 4% dans le cas des salaires de moins de 2000 euros brut)

Trois représentants syndicaux répondent à la question: « Quelles conclusions retirez-vous de cette grève? »

Christophe Kermaidic, délégué syndical CFDT (premier syndicat de la Compagnie Océane, dont Claude Huchet est le secrétaire général pour la branche Bretagne Océans): « Il a fallu se battre pendant 5 jours alors qu’on nous avait dit qu’il n’y avait pas de marge. C’est dommage d’en arriver là. »

Claude Huchet, secrétaire général CFDT pour la branche Bretagne Océans: « Nous serons très attentifs sur la question de la gestion managériale, car il y a beaucoup de conséquences derrière ».

Ronan Valin, délégué CFE-CGC marine: « Normalement, dans un service  public, les préavis de grève sont de 5 jours, et notre intersyndicale a encore été au-delà. Or, la direction ne nous a fait une proposition qu’après le début de la grève. Maintenant, concernant la question du management, on espère que ces 5 jours auront été un électrochoc, et que l’on va vraiment améliorer les choses ».

Aujourd’hui, mardi 15 mars, au 4e jour de grève, un accord a été trouvé entre les salariés de la Compagnie océane et la direction du groupe Transdev, qui détient la compagnie. Au terme de négociations qui ont en partie eu lieu à Auray et ont été menées directement avec le directeur régional de Transdev, Gildas Lagadec, deux engagements ont été pris: une hausse de 0,5%* des salaires aussi bien des personnels sédentaires que des marins, et la recherche d’une amélioration de la gestion managériale.

« Le président de Transdev Grand ouest a reconnu que les soucis au niveau managérial duraient depuis longtemps et que c’est pesant pour tout le monde, car l’atmosphère est conflictuelle, rapporte Ronan Valin, délégué syndical CFE-CGC marine. Un engagement a donc été pris pour trouver des axes d’amélioration et commencer à consigner nos attentes, afin qu’elles soient prises en compte lors du prochain comité social et économique, auquel participera Gildas Lagadec. Nous souhaitions sortir au plus tôt de cette grève, et espérons repartir sur de nouvelles bases ».

A la mi-avril, les représentants syndicaux de la Compagnie océane, qui ont donc mis officiellement fin à la grève ce jour, mardi 15 mars, seront par ailleurs reçu à la Région.

*Mise à jour le 16/03/2022: La hausse de 0,5% est calculée par rapport aux 2,5% et 3% obtenus lors de la négociation annuelle. Donc, après la grève, les augmentations sont de 3% pour les marins et de 3,5% pour les sédentaires (et 4% dans le cas des salaires de moins de 2000 euros brut).

(photo: les grévistes qui avaient repris le service le temps d’un voyage pour ramener les écoliers sauzonnais sont accueillis sur le quai par leurs collègues, samedi 12 mars)