Aujourd’hui, jeudi 3 février, dans l’affaire remontant à l’été dernier de l’occupation d’une résidence secondaire à Grand Village (commune de Bangor), le tribunal de Lorient a prononcé la relaxe de Pascal Bordier, domicilié lors des faits à Toulouse et se présentant comme travailleur saisonnier.
Contactée, son avocate, Julia Delalez, qui exerce à Le Palais, précise les infractions qui étaient reprochées à son client: « Pascal Bordier était poursuivi pour violation de domicile, soustraction frauduleuse d’énergie, et dégradation volontaire de bien en ne causant qu’un dommage léger, ces biens étant en l’espèce un carreau, un volet, et 3 barillets. Au final, la seule infraction retenue a été la soustraction frauduleuse d’énergie, pour laquelle il écopera d’un avertissement et d’une amende avec sursis de 1000 euros. Je suis soulagée, car le procureur avait requis de l’emprisonnement avec sursis au motif que Pascal Bordier était avant tout un militant politique. Or, en France, je ne conçois pas qu’on puisse considérer que l’engagement politique plaide contre soi ».
Lors de ce procès, tout l’enjeu avait été de déterminer si la maison était bel et bien abandonnée, de manière à caractériser ou exclure l’infraction de violation de domicile.
Contactée, Annaïck Huchet, maire de Bangor et présidente de la Communauté de communes de Belle-Ile-en-mer, considère: « Même si son état pouvait le laisser penser, cette maison n’était pas abandonnée. Au moment où l’occupation a eu lieu, la propriétaire était hospitalisée et elle a été très choquée ».