Cet après-midi, lundi 31 janvier, Belle-Ile en diagonales rendait visite aux techniciens dépêchés au Grand Phare pour le changement de l’antenne du CROSS.
Pour voir la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=bWXRzdUvD1Q
Cet après-midi, lundi 31 janvier, Belle-Ile en diagonales rendait visite aux techniciens dépêchés au Grand Phare pour le changement de l’antenne du CROSS.
Pour voir la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=bWXRzdUvD1Q
Fermé le 31 décembre 2020, le centre des finances publiques de Belle-Ile, situé quai Nicolas Fouquet à Le Palais, sera racheté par la communauté de communes au prix de 400 000 euros (hors charges et frais d’acte). Le bâtiment, d’une surface de plancher de 300 m2, qui avait été construit sur un terrain cédé en 1992 à l’Etat par la commune de Le Palais pour 1 franc symbolique, hébergera le Service d’information sociale et de l’emploi (SISE), labellisé France-services en 2021.
Lors du conseil communautaire qui a acté cette décision, le vendredi 28 janvier, les élus, tout en pointant un prix d’acquisition qui traduit « un désengagement de l’Etat », ont souligné l’intérêt du bâtiment pour la collectivité, notamment en raison de sa position de passerelle entre la ville haute et la ville basse, au moment où l’aménagement de nouvelles liaisons entre Haute-Boulogne et le bas du bourg est en projet via le programme Petite ville de demain. Ainsi, l’accès au bâtiment sera bientôt possible aussi bien depuis le quai Nicolas Fouquet que depuis le terre-plein qui le surplombe à l’arrière: le mur de pierres qui soutient le terre-plein, non classé, sera démoli.
Le conseil communautaire du 28 janvier filmé par Belle-Ile TV: https://www.facebook.com/BelleileTVOfficiel/videos/348238617122619
En raison d’une intervention pour le remplacement de l’antenne radio VHF se trouvant en haut du Grand Phare et appartenant au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS), cette antenne, ainsi qu’une autre, qui elle appartient aux opérateurs Orange, SFR et Bouygues, seront hors service pendant un maximum de 3 jours, du lundi 31 janvier au mercredi 2 février.
Les conséquences attendues de cette coupure destinée à sécuriser l’intervention des techniciens seront principalement des perturbations des réseaux internet et de téléphonie dans le secteur couvert par l’antenne-relais des 3 opérateurs cités. Afin que même durant cette période personne ne puisse être coupé du centre de secours des pompiers, une permanence physique sera assurée à la caserne. Pour ce qui est ensuite du secours en mer, qui s’appuie sur le réseau radio des antennes du CROSS (Belle-Ile dépend du CROSS d’Etel), la couprue devrait passer inaperçue:
« Les antennes de l’île de Groix, Etel et Saint-Nazaire, prendront le relais au large de Belle-Ile, tandis que le sémaphore de l’île, celui dit du Talut, et celui de Saint-Julien, à Quiberon, veilleront sur les zones côtières proches, explique Nicolas Olivero, chef du service technique du CROSS. Leurs équipes feront une veille sur le canal 16 et diffuseront la météo pour les navigateurs ».
Le remplacement de l’antenne du CROSS dans le Grand Phare s’inscrit dans un programme plus large qui concerne une grande partie de la douzaine d’antennes du CROSS d’Etel, qui doivent être renouvelées environ tous les 15 ans.
Pour beaucoup de Bellilois, des cas comme celui de Thomas et Elodie*, locataires à Locmaria d’une maison de 70 m2 pour un loyer de 400 euros, ont tout de la légende urbaine. Au point que ces heureux habitants d’une maisonnette à 2 étages, se considérant eux-mêmes comme des « privilégiés », préfèrent garder l’anonymat: « Avant d’emménager ici, nous étions en logement social, détaillent-ils. Mais c’était très humide, et nous avions des problèmes de voisinage. Dès que nous avons eu vent que ce logement se libérait, à peu près au même prix que ce que je payais en HLM, nous avons sauté sur l’occasion ! » Construite en 1974 par un couple aujourd’hui retraité qui l’utilisait comme résidence secondaire, le logement de Thomas et Elodie avait d’abord été loué à la saison.
C’était au début de l’installation définitive des propriétaires à Belle-Île : « Quand nous avons décidé de vivre à Belle-Île, nous avons finalement acheté une nouvelle maison et mis notre ancienne résidence secondaire en location quelques semaines à l’année, témoignent-ils. Mais, le temps passant, on s’est dit que, vu la difficulté des gens pour se loger, il valait mieux louer à des Bellilois ».
Pour déterminer le montant du loyer qu’ils vont demander, les premiers occupants de la maison de Locmaria prennent donc leur calculatrice, et se basent sur ce que leur a rapporté leur dernière année de location saisonnière. Résultat : ce total divisé par 12 donne 400 euros… soit le loyer mensuel que leur ont versé depuis 7 ans leurs 3 locataires successifs à l’année. A l’extrême opposé d’annonces mettant parfois en avant des logements de 22 m2 pour 500 euros par mois dans la même commune, cet exemple, s’il reste exceptionnel, n’en rejoint pas moins la démarche d’autres propriétaires qui, même encore actifs, ont fait le choix de modérer leurs loyers. « Je viens de région parisienne, explique l’un d’eux. En comparaison avec ce que j’ai vécu là-bas, je ne trouve pas que le m2 à Belle-Île soit si cher que ça… Mais je crois que quand on investit dans un bien, on fait aussi un choix de société ». Désireux de conserver « une vie locale » à Le Palais, ce commerçant a donc décidé de louer l’appartement qu’il possède « environ 20% en dessous du prix moyen [qu’il a] constaté » : 480 euros par mois pour un appartement meublé restauré de 50 m2. Transposé au domaine des baux commerciaux, cela donne même, pour un local de l’avenue Carnot, 366 euros par mois les 30m2. « Pour cette petite boutique dans laquelle j’ai investi, j’ai procédé un peu au pif, concède-t-il. Mais je me suis mis à la place du locataire, et j’ai fixé le loyer selon ce qui m’aurait paru être un prix acceptable pour lancer une activité sans être pris à la gorge ».
Un raisonnement qui, à en croire la majorité des commerçants palantins, est loin d’être la norme parmi les propriétaires de boutiques. Dans le cas de Marie*, installée depuis 10 ans dans un local de 30 m2 de la Place Bigarré, il aura fallu 2 ans de négociations pour faire passer un loyer mensuel de 1134 euros à 750 euros. « J’ai réussi à faire baisser mon loyer en septembre 2018, précise-t-elle. Mais, avant cela, je n’arrivais pas à payer mes mensualités d’hiver, et je réglais ensuite tous mes impayés au moment de la saison estivale. Maintenant, je suis plus sereine. Tandis qu’avant, vu les horaires que je fais, et étant ouverte à l’année, je considère que j’étais dans la survie ». Pourtant, à en juger par le niveau de loyer d’autres commerces, qui atteignent ou parfois même dépassent les 2000 euros mensuels, cet exemple n’est pas emblématique des excès les plus criants. « Certains commerçants, qui ont déjà acheté leur fonds de commerce très cher, n’arrivent pas à vendre, car le loyer des murs est bien trop haut, expliquent des professionnels locaux de l’immobilier. Pour moi, un loyer commercial à l’année ne devrait pas dépasser 600 euros en moyenne. Mais depuis environ 5 ans, je ne peux que constater que tout devient hors de prix ». Résultat, encore récemment, ce professionnel expérimenté n’a pu répondre à la demande de jeunes actifs qui souhaitaient louer un local afin de proposer une nouvelle offre de services.
« Aujourd’hui, ce que l’on voit de plus en plus, ce sont de nouvelles galeries, ou des boutiques de textile, qui louent pour 6 ou 8 mois pour entre 800 et 1000 euros mensuels. En saison, ce tarif peut être raisonnable, mais seulement si l’argent rentre. Or, les affaires qui tournent à ce point sont rares. Et on voit beaucoup de locaux inoccupés ».
Quant à acheter, si l’on prétend aux secteurs les plus en vue, comme la place de la République, le début de l’avenue Carnot, et la place Bigarré, à Le Palais, ou encore les quais de Sauzon, encore faut-il avoir une force de frappe suffisante pour faire une offre pour les murs, quand le fonds de commerce à lui seul peut atteindre dans certains cas 400 000 euros.
En comparaison, l’investissement dans la pierre pour le logement ressemblerait presque à une foire aux bonnes affaires. Même si, là encore, c’est seulement avec la garantie de l’anonymat que certains détaillent les conditions dans lesquelles ils ont pu acheter, en 2018, une maison de 60 m2 habitable de suite, avec jardin et place de parking, à Palais, pour 190 000 euros frais de notaires et d’agence inclus. « On s’était fixé un budget maximum de 200 000 euros et on n’aurait jamais espéré acheter une maison à ce prix-là, confie une jeune femme. Avant, nous avions visité des appartements de 150 000 euros ou plus, tous en mauvais état ». Pour que l’installation de ce jeune couple soit possible, il aura fallu un cocktail peu commun: la décision d’un propriétaire bellilois de vendre en priorité à des insulaires à l’année, et l’entremise d’un professionnel déterminé à arriver à un «juste prix». Une circonstance reproduite en quelques autres occasions qui n’empêche pas que la norme pour la location d’une maison belliloise à l’année soit à partir de 800 euros mensuels, et que le prix à l’achat des maisons affichées dans les vitrines des agences ne sont qu’exceptionnellement en dessous de 300 000 euros.
*Prénom modifié
Dans le cadre d’un plan régional santé-environnement dans lequel les 4 CPIE* de Bretagne interviennent via une convention avec l’ARS**, des questionnaires sur le sujet du lien entre l’environnement et la santé humaine ont été diffusés auprès des acteurs institutionnels de la santé et auprès du grand public. A Belle-Ile, le CPIE local a mis en ligne ce questionnaire dans la première quinzaine de décembre, avec possibilité de répondre jusqu’au vendredi 4 février.
Guillaume Février, directeur du CPIE de Belle-Ile, détaille: « Jusqu’à présent, nous avons eu 170 réponses, et l’on voit que les pesticides sont une préoccupation très présente. Mais nous ne voudrions pas passer à côté d’autres sujets auxquels on ne pense pas forcément de prime abord et qui pourraient justement apparaître dans cette enquête. Le sujet des pesticides a bénéficié d’une grande campagne de communication, ce qui est très légitime. Mais il y a aussi les ondes électromagnétiques, la préservation des paysages, les perturbateurs endocriniens… »
Les résultats de l’enquête locale devraient être présentés lors d’une réunion publique vers le mois de mars.
Répondre au questionnaire (jusqu’au 4 février): https://framaforms.org/enquete-sur-la-sante-environnement-a-belle-ile-en-mer-1638807390
*CPIE: centre permanent d’iniative pour l’environnement (association loi de 1901); **ARS: agence régionale de santé
Dans le cadre de l’association les Tempestaires, la cinéaste-plasticienne Carole Arcega proposera pendant les vacances de février la création collective d’un spectacle de cinéma vivant sur le thème de l’eau. Le projet s’inspirera de l’époque du « pré-cinéma »: théâtre d’ombres, lanterne magique, aquarium…
Pratique. Du 7 au 11 février, à partir de 11 ans; tarif : 20 € (adhésion association); inscriptions et renseignements: lestempestaires@gmail.com
LE PROGRAMME DE LA SEMAINE
Le matin en extérieur, en groupe de 11h à 12h30 ou en solo horaires libres:
• petits tournages pour filmer la mer, l’eau dans tous ses états
• récoltes d’éléments de la nature comme matière première
L’après-midi en studio, en groupe, de 14h à 18h:
• visionnage de films liés à la thématique de l’eau et du monde sous-marin pour s’inspirer
• tournage en aquarium -jeux d’éclairages – animation des éléments récoltés le matin
• jeux de projections croisées avec les films tournés le matin – dessin et manipulation d’images en direct
• travail d’improvisation et de mise en scène du spectacle
Mardi 18 janvier, le conseil municipal de Locmaria s’est réuni avec un ordre du jour consacré à des affaires courantes à régler avant la prochaine réunion de février, qui elle marquera la reprise de la procédure pour l’élaboration du PLU.
Les vœux du maire :
En préambule à l’ordre du jour, le maire, Dominique Rousselot, a tenu à présenter ses vœux aux Locmariaïstes et Bellilois, et tout particulièrement aux familles des premiers bébés de l’année de la commune : Timothé (Grand Cosquet), Owen (Bordehouat), et Maïna (Kerzo).
Parmi les projets réalisés en 2021 ou à venir, le maire est revenu sur « l’achat d’un terrain de 13 000 m² attenant à une parcelle de 7 000 m² appartenant déjà à la commune afin de créer une réserve foncière de 20 000 m² ». Situé à Lannivrec, cet espace actuellement à l’état naturel sera destiné à la création de logements.
Réfection du clocher de l’église
Le coût des travaux s’élèvera à 113 623.69 euros TTC, dont 63 332.66 euros TTC à la charge de la commune, des subventions de l’État et du Département ayant été obtenues.
A la question d’un conseiller sur le point de savoir si la commune pouvait également prétendre à une subvention auprès de l’Association des Iles du Ponant, le maire a répondu par la négative.
Adhésion au Réseau agricole des îles atlantiques (RAIA)
L’adhésion de la commune au Réseau Agricole des Iles Atlantique (RAIA) a été votée, pour un montant de
272.98 euros. A cette occasion, Maurice Gaulain, adjoint aux finances, a souligné « l’intérêt d’adhérer à ce réseau qui œuvre pour défendre la spécificité des territoires insulaires vis-à-vis de la loi littoral ».
Renouvellement de bail commercial pour un local commercial appartenant à la commune
Le bail commercial concernant le local appartenant à la commune situé dans la copropriété de la résidence Marie-
Galante, Chemin de Port-Maria, passé avec l’EARL Keryvonne de Maxime Cochennec, est renouvelé pour 3 ans pour un loyer mensuel de 350 euros (antérieurement le loyer était de 336.55 euros).
Divers :
La conseillère Marie Thuillier a rappelé que le recensement de toutes les associations de l’île lancé sur son initiative pour éditer en septembre prochain un répertoire complet était en cours. L’objectif est que ce répertoire soit prêt avant le prochain forum des associations. Le formulaire à remplir pour inscrire son association au répertoire est disponible en mairie, à l’Office de tourisme, ou téléchargeable en ligne. Les formulaires seront collectés jusqu’au mois de juin 2022.
Télécharger le formulaire : https://drive.google.com/file/d/1-hh0giVNwJ4icC8guMK9gko4I9LNrhCO/view?usp=sharing
Vendredi 28 janvier, un conseil communautaire exceptionnel, ouvert au public, se tiendra salle Sarah Bernhardt, à 18h30, pour acter l’acquisition par la CCBI du bâtiment de l’ancien centre des finances publiques, situé quai Nicolas Fouquet, à Le Palais. Ce service public avait été fermé fin 2020.
Le nouveau PLU devrait être arrêté en 2023
En amont du vote de la prescription du dernier projet de PLU, arrêté en 2018, le maire de Sauzon, Ronan Juhel, a évoquer le travail de rédaction d’un nouveau document actuellement mené avec le cabinet Cittanova et les avocats de la commune.
« Cette prescription que je propose de voter pour recommencer le PLU est la 2e depuis 2011 car il y a eu beaucoup de nouvelles lois, des changements d’équipe… a indiqué Ronan Juhel. Et maintenant, vu la modification simplifiée du Scot du Pays d’Auray, qui doit se conformer à la loi ELAN, nous devons nous mettre d’accord avec 24 autres communes ».
Par ailleurs, reliant la question du logement à celle de constructions supplémentaires, le maire a évoqué le contexte restrictif dans lequel se feraient les futurs projets d’urbanisation de grands ensembles, les OAP (orientations d’aménagement et de programmation du PLU): « Le gros du travail que nous menons est la désignation des secteurs à urbaniser dans les SDU (secteurs déjà urbanisés), sachant qu’à Sauzon, les espaces qui restent ne sont pas des friches, mais souvent des terres agricoles. Or, avec la loi Climat et résilience, toutes les possibilités de construire en agglomération seront réduites de 50 %. Il faudra donc faire bien attention, et étaler dans le temps les constructions. Et concernant nos OAP, nous devrons bien déterminer nos priorités, afin de privilégier l’habitat permanent ».
Pour ce qui est du calendrier, le Scot du Pays d’Auray devant voir sa modification entérinée « en avril-mai », l’objectif, après une procédure qui comportera une phase de consultation, notamment via des réunions publiques, est d’arrêter le PLU en janvier 2023.
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Suite à la décision du conseil communautaire, actée le 14 décembre 2021, de remettre en état le pipeline qui relie le quai Nicolas Fouquet au dépôt d’hydrocarbures de Haute-Boulogne et de le prolonger le long du chemin de halage jusqu’au début de la digue, où se range le roulier le Bangor la nuit, et où dépoterait donc à l’avenir le pétrolier l’Anatife, l’association Gerveur da viken a transmis un communiqué à la presse. Ayant depuis 2017 absorbé le Rassemblement insulaire pour le transport maritime (RITM), l’association dénonce à la fois l’absence de consultation préalable de la population et l’exclusion d’options telles que le transport par camion depuis la cale Bonnelle, qui aurait permis une baisse du prix à la pompe.
Actuellement, et ce depuis que des fuites ont été détectées en avril 2019 dans le pipeline, l’approvisionnement de Belle-Ile en hydrocarbures fonctionne via une solution provisoire de transport par camion-citerne depuis le site de dépotage du pétrolier l’Anatife (quai Nicolas Fouquet). Avec le schéma voté par le conseil communautaire, l’ancien système du pipeline sera pérennisé, avec tout de même un changement: le lieu de dépotage se situera dans l’avant-port, et plus dans le bassin à flot fermé par l’écluse.
DÉPOTAGE DANS L’AVANT-PORT
Une décision qui refuse la baisse des prix à la pompe
Le pipeline acheminant les carburants du bassin au dépôt étant hors d’usage depuis 2019, le Conseil de la CCBI a fait appel au bureau d’études Eureteq (50 000 € HT) pour proposer une solution de réfection ou de remplacement de l’installation. Réuni le 14 décembre 2021, il a pris connaissance du résumé synthétique de l’étude qui présente trois options sans baisse des prix à la pompe (1, 2a, 2b) avec maintien des deux Délégations de Service Public (DSP) attribuées à la Compagnie Industrielle maritime (CIM) et Marine Energie, et trois options (4, 5, 6) avec une baisse immédiate des prix à la pompe et changement radical de l’organisation : des camions citernes sont acheminés par un bateau spécifique.
Le choix du conseil, proposé par la présidente, et qui n’a pas fait l’objet de discussion, ni de votes séparés pour chacune des 6 options pendant le conseil (selon la vidéo) s’est porté sur le maintien de la configuration actuelle avec remplacement du pipeline et sa prolongation jusqu’au poste de nuit du Bangor (coût 2,7 millions d’euros)– soit une option sans baisse des prix
La Présidente a rejeté a priori les options 4-5 et 6 (celles qui permettent une baisse des prix), car « si on passe au privé – a-t-elle argumenté – on ne contrôle plus rien », ajoutant « JE préfère payer le produit cher à la pompe plutôt que payer moitié moins cher mais ne pas en avoir tous les jours ».
Il est loin d’être sûr que cet avis – très personnel – soit partagé par la majorité de la population de l’île : rappelons les manifestations de 2007 contre l’augmentation de 13 centimes consécutive à l’achat de l’Anatife entraînant la suppression de la subvention du Conseil Général, et au désengagement de Total dans la gestion du dépôt, la CCBI décidant de la confier à la CIM (avec une DSP).
En fait aucune des options 4, 5, 6 ne peut être éliminée en raison du passage « au privé » « secteur concurrentiel », nuisible selon la Présidente à la continuité de l’approvisionnement et à la maîtrise des prix : actuellement la collectivité délègue bien au « privé » (CIM, Marine Energie) la totalité de la gestion des approvisionnements ! Et si une option 4, 5, ou 6 était choisie, le « privé » serait délégataire de service public sur la base d’un cahier des charges défini par la collectivité. Où est la différence ?? Le coût en investissement pourrait être de 360 000 € au lieu de 2,7 Millions d’€ – somme qui fatalement sera répercutée au moins en partie sur le contribuable local. Et dans la balance l’argument de la fragilité du quai pèse peu car les 2,7 M€ pourraient peut-être servir à une consolidation qui sera en tout état de cause nécessaire à court terme.
Par ailleurs en raison de la transition énergétique les besoins en hydrocarbures dans l’île (électrification du parc automobile et interdiction des chaudières à fuel) – baisseront inéluctablement et sans doute à court terme. De plus, cette baisse entraînera une augmentation sensible des produits pétroliers puisque – il faut le rappeler – Anatife assure par contrat 54 rotations à prix fixe quelle que soit la quantité transportée : quel sera le prix du litre de carburant quand l’Anatife effectuera ses traversées ses citernes aux trois quarts vides ? (elles le sont déjà partiellement à certaines périodes)
L’étanchéité d’une tuyauterie exige des contrôles systématiques et la présence d’un pétrolier qui dépote suppose des risques analogues que ce soit dans le bassin ou dans l’avant-port, puis au niveau du dépôt comme l’a montré un expert. Palais est classée commune à risque majeur pour l’explosion et le transport de matières dangereuses. Et le dépôt est près des logements. Apparemment ce point n’a été pris en compte ni par Eureteq, ni, ce qui est plus grave, par le Conseil. Hélas l’option dépotage hors du port a toujours été refusée par le département faute d’argent !
Si rien ne change, les Bellilois repartent pour 20 ou 30 ans avec un carburant de plus en plus cher et sans plus de sécurité. La question des carburants, qui touche de si près le pouvoir d’achat des Insulaires, exige une consultation de l’ensemble de la population.
Gerveur da viken – RITM – Plus de précisions sur le site https://gerveur-da-viken.pagesperso-orange.fr
Tournage d’un long métrage fin janvier
La convention d’occupation temporaire relative à l’organisation de prises de vue sur le site de Ster vraz et de l’Apothicairerie entre la société Ici et Là productions et le conservatoire du littoral et la communauté de communes a été validée. Des conditions en lien avec les règles de protection des espaces naturels ont été fixées. La redevance qui sera demandée pour le tournage de scènes du film Kein wort sur ces sites s’élèvera à 1800 euros.
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Depuis le 17 janvier, et ce jusqu’au 4 février, les parents d’élève de l’école Sainte-Anne de Le Palais assurent bénévolement aux côtés des salariés de la communauté de communes l’accompagnement des enfants jusqu’à la cantine située dans le bâtiment Arletty, rue des Remparts.
Cette situation exceptionnelle est due aux difficultés de recrutement que rencontre la CCBI pour compléter l’équipe de contractuels affectée à cette tâche. « Ce sont des petits salaires, car le temps de travail est seulement de 2 heures quotidiennes durant le temps scolaire, alors on n’a pas de candidats, explique-t-on dans les services. Et puis, tout le monde n’aime pas travailler avec les enfants. Et en plus, les arrêts à cause des cas positifs au covid ont encore compliqué les choses… »
Outre les parents d’élèves, les enseignants, ainsi que des élus, avaient eux aussi été mobilisés en renfort les semaines précédentes.
Selon les standards suivis par la CCBI, pour que le service se déroule dans de bonnes conditions, l’équipe devrait compter « idéalement 15 surveillants et au minimum 12 ». Actuellement, sur ce minimum, il manquerait 4 personnes.
Pour se porter candidat: recrutement@CCBI.fr
Voir les détails de l’offre: https://www.ccbi.fr/surveillant-accompagnateur-au-restaurant-scolaire/
Hier, lundi 17 janvier, le conseil municipal de Bangor s’est tenu dans la salle des fêtes. L’ordre du jour concernait le vote de demandes de subventions pour travaux.
Future aire multisports des Baguenères
En vue du projet de déplacement de la zone multisports qui se trouve actuellement aux Bruyères pour en recréer une nouvelle dans le lotissement des Baguenères, un chiffrage des travaux avec demande de subventions a été voté: sur un coût de 47 144 euros hors taxe, 11 786 euros resteraient à la charge de la commune.
En septembre 2021, une proposition d’achat de 45 000 euros avait été faite au propriétaire de la parcelle visée (10 151 m²) située dans le lotissement des Baguenères. Ce terrain, classé en zone de loisirs, devrait ainsi accueillir la zone multisports afin de permettre à la commune de récupérer des terrains constructibles aux Bruyères.
Agrandissement du colombarium
Concernant l’agrandissement du colombarium du cimetière, rendu nécessaire du fait que « toutes les cases sont occupées », le coût des travaux a été estimé à 12 630 euros hors taxe, sur lesquels, si les demandes de subventions sont accordées, 3 157 euros resteraient à la charge de la commune.
Photo: Terrain du lotissement des Baguenères
Jeudi 13 janvier, l’Office de tourisme de Belle-Ile, qui selon le calendrier prévisionnel des travaux devrait déménager son espace d’accueil dans la salle omnibus au cours du 2e semestre 2022, organisait un point presse pour annoncer la refonte de son actuel site web, dont le lancement sera précédé d’une présentation publique en ligne demain après-midi.
Le nouveau site, « déjà souhaité du temps où l’office de tourisme était encore une association », a rappelé Pierre-Paul Aubertin, président de la structure depuis le passage en EPIC, sera contrairement à l’ancien administrable directement par l’équipe locale. En prenant ainsi la main au lieu de devoir à chaque fois passer par une agence prestataire, le personnel de l’office de tourisme, qui a enregistré plus d’un million de vues pour l’année 2021, espère gagner en réactivité, notamment concernant la mise à jour de l’agenda, dont s’occupe toujours Bathilde Chaboche.
Le futur site, conçu par l’agence Raccourci pour un coût de 27 000 euros amortis sur 3 ans, proposera aux partenaires de nouvelles prestations, comme des présentations de fiches hôtel en vidéo, et des portraits d’insulaires seront publiés. Un travail particulier à aussi été réalisé sur les mots-clés associés à Belle-Ile dans les recherches des internautes. Par exemple, « Palais » sera associé à « cité Vauban », « Bangor » à « côte sauvage »…
Actuellement, l’office de tourisme compte 7 salariés à l’année, épaulés par un commité de direction composé de représentants des élus, des représentants des professionnels et partenaires, et de personnalités qualifiées. La directrice de l’office, Karine Piquet, travaille en étroite collaboration avec ce comité, dont Pierre Paul Aubertin est le président. Noémie Soulier (élue communautaire en charge du tourisme) et Claude Leborgne sont vice-présidents.
Sur la photo, la vice-présidente Noémie Soulier est représentée par une suppléante surprise: sa fille Zoé!
Pour s’inscrire à la présentation en ligne du site, qui aura lieu demain, mardi 18 janvier, entre 14h15 et 15h30, suivez le lien: https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeiHUvvQCihbJi1eoNuz4-TvwIFMRo_1iAsB2JbyF1cS0CWAQ/viewform
(Les personnes inscrites qui n’auront pas pu assister à la présentation recevront ensuite une vidéo du webinaire)
Pour tout renseignement complémentaire: office de tourisme, tél. 02 97 31 81 93 ou info@belle-ile.com
Le prochain conseil communautaire, ouvert au public, se tiendra le mercredi 19 janvier, à 20 h 30, à la salle Sarah Bernhardt (Sauzon).
Le prochain conseil municipal de Sauzon, ouvert au public, se tiendra le mardi 18 janvier à 20h30, salle Sarah Bernhardt.
Pour ces vœux en retard, je vous dirai un peu comment s’est passé l’an dernier en coulisse, avec parfois des choses sérieuses, mais qu’on peut aussi prendre en riant.
D’abord, pour Belle-Ile en diagonales, 2021 aura été l’année d’un grand virage, avec la création, au mois de mai, de l’édition papier. Ce choix, je l’ai fait après un constat: pour qu’un média en version numérique soit viable, avec une progression du nombre d’abonnés plus rapide, il faut être très présent sur les réseaux sociaux, et ce n’est pas mon truc! Avec le papier en revanche, la pression de l’instantané disparaît, et le temps que l’on passerait devant son PC à envoyer des messages et à répondre, on le passe à concevoir un objet en équipe et à le distribuer dans des commerces. Voilà ce qui me plaît et que je veux poursuivre et perfectionner.
Mais la version numérique continuera bien sûr à exister, parce que comme vous, je suis évidemment tous les jours branchée à internet, et que vu mon métier, je dis merci à cet outil magique!
Mais ce que je voulais partager cette année avec vous concernant mon bilan 2021, c’est d’abord ce qui a évolué dans ma conception du sens que je donne à mon travail. Au tout début, si vous vous en souvenez, mon idée avait été de dresser une galerie de portrait des insulaires, car j’ai toujours été une curieuse. Puis, l’envie de parler aussi de l’actualité locale est venue, parce que ça m’a semblé utile, et c’est à ce moment-là que j’ai vraiment commencé mon métier de journaliste. Et à partir de ce moment, a aussi commencé un questionnement qui est encore mon quotidien aujourd’hui: jusqu’où aller? Comment trouver l’équilibre entre ce que l’on peut dire ou pas? Comment trouver des compromis qui évitent d’être « en guerre contre tous » tout en restant indépendant?
Toujours présentes dans la simple observation de la vie municipale, ces questions ont encore pris un nouveau sens en 2021, avec les clivages autour de la gestion de l’épidémie du covid-19, qui ont fait que certains ont considéré que j’avais choisi un « camp » et que ce camp était le mauvais.
En août 2021, j’ai lancé un appel à témoignages concernant les effets secondaires des vaccins anticovid à ARN. Depuis, j’ai rencontré plusieurs insulaires qui ont vécu ces effets secondaires, ou ont même perdu leurs proches. Mais j’ai au départ pris un angle trop ambitieux, voulant utiliser des données statistiques. Or, j’ai dû me rendre à l’évidence qu’un tel sujet aurait nécessité que je m’y consacre à temps plein, ce que je ne pouvais pas me permettre. Au final, je suis un petit média généraliste, avec à la fois toutes les casquettes, et je ne peux pas en plus prendre celle du journaliste d’investigation. J’ai donc vu mes limites, mais ai retiré de cette expérience la chance de pouvoir être utile à d’autres journalistes qui eux se consacrent pleinement au sujet et dont j’attends avec impatience de voir le travail, notamment concernant un documentaire dans lequel devrait apparaître un témoin bellilois. Pour ma part, je finirai bel et bien par faire paraître un article, mais avec un angle différent, qui je l’espère aura son utilité.
En 2022, en tous cas, j’espère encore progresser dans tous les questionnements qui sont le lot de ma profession; et que les projets en cours, comme une collaboration vidéo dans un local dont je vous parlerai bientôt, nous permettrons de nous rencontrer comme à l’époque où j’avais un stand sur le marché.
En attendant, sur le modèle des « best-of » de la télé, je vous présente un joli florilège de questions envoyées par courrier électronique ou papier pour lesquelles je n’ai eu aucune réponse en 2021:
Concernant les plus récentes questions à l’hôpital de Belle-Ile:
« Suite au communiqué d’hier annonçant un cluster, j’aimerais savoir combien parmi les résidents contaminés étaient à jour de leur 2e et 3e dose.
Par ailleurs, serait-il possible de connaître le protocole de déclaration de situation de cluster dans un établissement de santé: notamment, ce qui est fait pour déterminer les types de variants et la nécessité ou non de réaliser des doubles tests (pour éviter les faux positifs) avant la déclaration d’un cluster.
Enfin, j’aimerais savoir quelles suites ont été données à l’enquête interne déclenchée suite à la déclaration d’un premier cluster à l’Hôpital de Belle-Ile-en-mer en février dernier (enquête annoncée dans un courrier à une famille de résident).»
« Suite aux dernières recommandations de la Haute autorité de santé, je voudrais savoir à quelle date ont commencé les vaccinations pour la 3e dose du vaccin anticovid-19 à l’Hôpital de Belle-Ile, quel public est concerné exactement, et combien de ces rappels ont déjà été réalisés. »
« Par ailleurs, j’aimerais connaître le nombre d’effets secondaires et de décès recensés parmi les résidents de l’hôpital depuis le début de la campagne de 3e dose. »
« Concernant ensuite un incident qui s’est tenu à l’intérieur de l’hôpital le lundi 4 octobre, je voudrais savoir si les 2 salariés venus interrompre une réunion syndicale afin de réclamer un contrôle des passes sanitaires des personnes présentes étaient mandatés par la direction ou ont agi sur leur initiative propre. »
« Enfin, suite à la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise du 4 octobre dernier, qui déclare illégal le non-versement des indemnités-maladie aux salariés en arrêt de travail, je voudrais savoir si l’hôpital de Belle-Ile se mettra en conformité avec cette jurisprudence. »
Concernant les difficultés à avoir des réponses de la DREAL qui ne soient pas systématiquement filtrées par la préfecture:
Un exemple avec les fuites détectées en avril 2019 dans le pipeline d’hydrocarbures qui approvisionne le dépôt de Haute-Boulogne, au sujet desquelles j’avais adressé un questionnaire à la DREAL, questionnaire qui m’est revenu de la préfecture avec des réponses, mais, malgré mon insistance, plus d’un an après! Mon mail du 23 juillet 2020 (suivi de nombreux autres), n’a donc reçu une réponse que le 26 octobre 2021: https://drive.google.com/file/d/17yLIRX323pk0SiGOs2GvLOJtvr7YbDVF/view?usp=sharing
Enfin, concernant la vie municipale, je ne prendrai que l’exemple de Penecam:
Impossible d’avoir une quelconque réponse de la mairie concernant l’illégalité des travaux en cours du lotissement, cela malgré un courrier avec accusé de réception adressé au service urbanisme.
Une vidéo qui recompile les manifestations anti-pass de 2021 et dont j’ai eu l’idée car à la manifestation du 15 janvier (hier), j’ai encore eu un problème de son et qu’une des personnes présentes m’a alors donné l’idée d’un fond sonore avec un discours remixé d’un sénateur dont je vous laisse deviner le nom. Même si évidemment tous les manifestants n’ont pas le même bord politique, je pense que le contenu du discours mis en musique est partagé par tous. Alors pour tous les manifestants que j’ai suivis au long de l’année, c’est cadeau !
Voir la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=4lEKl_pU06Q
Le mois dernier, la mairie de Le Palais a reçu un dossier d’information concernant un projet d’implantation d’une antenne-relais 3G, 4G, 5G pour les opérateurs Bouygues-Telecom et SFR. Le site concerné se trouve à Beau Soleil, en bordure de l’aire de stationnement du vieux cimetière (voir photo principale tirée du dossier).
Consultable en mairie entre le 17 décembre et le 7 janvier, le dossier de présentation du projet est toujours en ligne: http://www.lepalais.fr/usermedia/document-637764527681621196-2.pdf Suite à cette formalité, l’étape suivante devrait être le dépôt de permis de construire.
Cette nouvelle intervient dans un contexte où un projet précédent d’une antenne dans le clocher de l’église de Bangor avait rencontré l’opposition d’un groupe de parents d’enfants scolarisés à proximité ou inscrits à la crèche toute proche, cette contestation ayant abouti à la formation du collectif Ondes info Belle-Ile (ondesinfo-belleile@orange.fr). En novembre, ce collectif avait organisé plusieurs rencontres et débats autour du livre 5G mon amour, en présence de l’auteur, le journaliste Nicolas Bérard.
Belle-Ile en diagonales présente ses excuses aux lecteurs pour cette information tardive étant donné que la mairie de Palais avait bien signalé à la presse les délais ouverts pour le recueil des observations du public, mais cette information m’est arrivée alors que le site était en pause.
Le prochain conseil municipal de Locmaria, ouvert au public, aura lieu le mardi 18 janvier, à 20h15, dans la salle de Lannivrec.