En avril de cette année, Valérie Lelièvre-Souverain a ouvert quai de l’Yser à Le Palais une « Apothicairerie ». Une enseigne clin d’oeil au fameux site bellilois qui indique non pas une pharmacie rétro mais bien une toute neuve boutique d’herbaliste.
Ce jour de l’été 2015 où elle s’arrête par hasard devant une distillerie d’huiles essentielles de la région de Marseille, cela fait bien longtemps que Valérie Lelièvre-Souverain ne s’est pas posé la question de ce qui pourrait être sa « voie ». La dernière fois remonte même peut-être à l’époque où, travaillant comme assistante sociale à Melun, et ayant repris des études en ethnologie par intérêt pour la prévention de l’excision en France, elle hésite à s’investir pleinement dans ses nouveaux travaux universitaires: « A l’époque, j’avais déjà rencontré Stéphane, mon compagnon, explique-t-elle. Il est tout comme moi originaire de Seine-et-Marne, et avait arrêté son travail d’éducateur pour voyager. Alors j’étais un peu prise entre 2 feux, entre suivre mon amoureux ou me donner les moyens de réussir mon projet… ». Valérie a alors 23 ans, et dans la balance, c’est bien sûr Stéphane, rencontré dans son école de travailleurs sociaux, qui l’emporte.
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