Installé à Petit Cosquet depuis 1990, André Thomas y vit entouré de ses proches cousins, tous issus d’ancêtres acadiens. Au fil des ans et de ses recherches, notamment via l’association Racines & rameaux français d’Acadie, il n’aura cessé de dessiner la généalogie de cette large famille et d’en consigner l’histoire, dans laquelle s’insère le chemin de sa vie, traversée par 3 guerres.
Féru d’histoire, André Thomas, 90 ans aujourd’hui, n’a jamais eu à chercher très loin pour aller à la rencontre des grands noms et événements qui la jalonnent. Pas plus loin par exemple que devant le pas de sa porte, où se trouve la maison surnommée le « château Blanqui », en référence à une rumeur qui voudrait que ses premiers propriétaires aient été les délateurs du célèbre prisonnier politique. Construite en 1860 et rachetée ensuite « par pièces » par les arrière-grand-parents et le grand-père paternel d’André Thomas, cette maison sera le nid familial bellilois du jeune homme, finalement parti à Saint-Nazaire et devenu officier mécanicien dans la marine marchande. C’est donc à cette adresse qu’allaient grandir le père d’André Thomas et ses 3 frères et sœurs, contre 13 frères et soeurs Thomas à la génération précédente (côté Granger, le grand-père maternel d’André Thomas avait 14 frères et soeurs).
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