Jeudi 21 janvier, des salariés de l’hôpital s’étaient donné rendez-vous devant le foyer pour adultes handicapés du quai Gambetta. Répondant à un appel national du syndicat CGT pour la revalorisation des salaires dans le secteur social et médico-social, les manifestants étaient aussi mobilisés pour des enjeux plus locaux qui interrogent le « projet d’établissement ».
Depuis les mobilisations de novembre dernier pour l’extension au secteur social et médico-social de la prime de 183 euros promise lors du Ségur de la santé aux salariés des hôpitaux, les soignants du foyer adultes handicapés de Belle-Ile, dit FAM (foyer d’accueil médicalisé), ont en partie eu gain de cause. « A Belle-Ile, les salariés du FAM, qui au départ étaient exclus de la prime, ont finalement pu l’obtenir car ils sont rattachés à un hôpital, a détaillé Sophie Puget, secrétaire de l’antenne locale de la CGT ». Cependant, distinguant cette prime de la revalorisation des salaires revendiquée par les syndicats, les représentants du personnel ont réitéré leur appel à manifester, et réclament avant tout des titularisations.
« Aujourd’hui, la moitié du personnel du foyer est en CDD, explique Sophie Puget. Cette précarisation, en plus de rendre corvéables à merci les salariés, produit une instabilité des équipes qui augmente les troubles du comportement des résidents. Sans compter qu’avec un tel système, il est difficile d’avoir des gens formés».
Contenu (€) réservé aux abonnés !
Abonnez-vous et/ou connectez-vous pour accéder à ce contenu !