Ayant germé dans des réunions organisées par le CPIE, les projets de laiterie aujourd’hui portés par Eric Jeanne dit Fouque d’une part, et Mary-Anne Bassoleil d’autre part, s’appuient respectivement sur le modèle de la SARL et de la coopérative. Nés d’une même ambition de conditionner et transformer sur place le lait produit à Belle-Ile, ces projets pourraient être la recette gagnante pour une nouvelle filière industrielle locale.
Entamées en 2016, les premières discussions sur le thème de la création d’une laiterie menées avec les éleveurs à l’initiative du CPIE auront encore attendu 2 ans avant de passer à la vitesse supérieure. Car c’est en 2018 que deux pas décisifs seront franchis : l’un avec l’arrivée de Mary-Anne Bassoleil, ingénieure agronome chargée par le CPIE d’une étude de marché sur la consommation laitière belliloise ; l’autre avec la décision de l’entrepreneur bellilois Eric Jeanne dit Fouque de suivre une formation sur les techniques de traitement et valorisation du lait. Et quand, un an plus tard, le CPIE opte pour la formule de la coopérative laitière et se met en recherche d’un 2e associé-salarié pour former un duo avec Mary-Anne Bassoleil, Eric Jeanne dit Fouque est de son côté déjà sur les rails pour créer sa propre affaire : La laiterie de Belle-Ile. Désormais, 2 embryons grandiront côte à côte, pour 2 projets de laiterie.
Grâce à ces deux initiatives, une proportion significative des 2 millions de litres de lait annuellement exportés de l’île pour être vendus au groupe Lactalis devrait bientôt pouvoir être traitée localement (1 million de litres par la coopérative, et au moins 110 000 autres litres par la SARL d’Eric Jeanne dit Fouque).
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