Annoncé le 28 octobre par le Président de la République et effectif depuis le jeudi 29 octobre à minuit, le 2e confinement restreint encore une fois les possibilités pour les résidents en Ehpad de sortir de leur établissement ou de recevoir des visites. A Belle-Ile, informés des directives nationales par le directeur délégué par interim de l’hôpital, les résidents et leurs familles, déjà marqués par le confinement du printemps dernier, ne comprennent pas toujours le sens des nouvelles règles et déplorent les conséquences de l’isolement des personnes âgées.
Pour la plupart des familles de résidents de l’Ehpad, la nouvelle du changement du régime des visites en raison du reconfinement aura été brutale. L’épouse d’un résident entré à l’Ehpad de l’Hôpital de Belle-Ile en juillet en témoigne : «Je l’ai su en étant alpaguée par un membre du personnel alors que j’entrais dans le bâtiment. On m’a dit que les visites étaient interdites jusqu’à réception des consignes ». Pour connaître les nouvelles règles, les familles auront donc dû attendre qu’un courrier daté du 6 novembre et signé du directeur adjoint du centre hospitalier de Belle-Ile-en-mer leur parvienne (ndlr. Dans la plupart des cas le 9 novembre). Pas mieux informé que le reste des familles, Yann Quéré, leur représentant au sein du conseil de vie sociale de l’Ehpad de Belle-Ile-en-mer, déplore quant à lui avoir dû prendre l’initiative de contacter la direction de l’hôpital. Car depuis le mois de juin, le conseil de vie sociale n’a plus été convoqué. « Normalement, nous avons 4 réunions par an, détaille Yann Quéré, dont la belle-mère est résidente à l’Ehpad. Or, depuis le premier confinement, le conseil de vie sociale ne fonctionne plus correctement, et nous constatons un manque d’information permanent ».
Contenu (€) réservé aux abonnés !
Abonnez-vous et/ou connectez-vous pour accéder à ce contenu !