Ambitionnant de créer un service de collecte des déchets organiques qui anticiperait l’obligation de tri à la source fixée à 2023 par une directive européenne, Gaëlle Leroux développe depuis 2 ans son projet, occasionnellement appuyée par des bénévoles et amis, et la CCBI. Pour donner un cadre à son activité, elle prévoit de créer à Belle-Ile une antenne de l’association nantaise La tricyclerie.
Sa toute récente installation à Belle-Ile, Gaëlle Leroux l’a d’abord imaginée depuis le Cameroun, en 2018. A l’époque, cette ancienne étudiante en école de commerce spécialisée dans la gestion de projets humanitaires y est en mission pour l’ambassade de France. « J’ai grandi en région parisienne, mais ma grand-mère, qui a d’abord été résidente secondaire, vit à Belle-Ile depuis sa retraite, explique-t-elle. Du coup, j’ai souvent été en contact avec des jeunes qui travaillaient l’été sur l’île, et cette idée m’attirait depuis longtemps. Alors, dès la fin de mon contrat à l’ambassade, je me suis lancée ! » Cap donc sur la crêperie l’Herminoise, puisqu’au jeu du hasard, Gaëlle Leroux y retrouvera une ancienne camarade de l’école de commerce d’Antibes, devenue commerçante sur le port de Sauzon. Commence alors une saison rythmée par la vente de crêpes à emporter roulées dans des cartonnettes que Gaëlle Leroux voit s’amonceler dans les poubelles environnantes.
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