Mercredi dernier, le 9 septembre, les représentants syndicaux CGT du personnel de l’Hôpital-de-Belle-Ile-en-mer ont tenu une conférence de presse dont l’ordre du jour était en 2 points: une remise en cause du partenariat avec l’entreprise de blanchisserie Belle-Ile Blanc (son propriétaire, Johan Dubourdieu, contacté par Belle-Ile en diagonales, y répond) ; et les craintes pour l’avenir du foyer d’accueil médicalisé.
Plus d’un an après la mobilisation syndicale contre la décision de sous-traiter le service de blanchisserie de l’ancien centre Saint-Louis et de le confier à l’entreprise privée Belle-Ile Blanc, à Mérézelle, la conférence de presse organisée le mercredi 9 septembre par les représentants du personnel de l’Hôpital-de-Belle-Ile-en-mer s’est ouverte par l’annonce de ce qui ressemblait à la réalisation d’un pronostic :
« Sur les 3 collègues de l’ancien service de blanchisserie qui sont restés fonctionnaires mais ont été mis à disposition de l’entreprise Belle-Ile Blanc dans le cadre d’un partenariat public-privé, 2 ont réintégré l’hôpital, a exposé Christelle Dumont, secrétaire de l’antenne locale de la CGT. Cela montre bien que quelque chose ne fonctionne pas dans la gestion de l’équipe par l’entreprise Belle-Ile Blanc. Et surtout, on a bien eu la preuve de la volonté de la direction de l’hôpital de réduire les emplois du service public, puisqu’avant l’externalisation notre blanchisserie fonctionnait avec une équipe de 5 collègues ».
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