A demeure à Belle-Ile la plus grande partie de l’année depuis 2016, Jacques Marion, qui garde encore un pied dans la commune francilienne de Sceaux, a d’abord été aimanté par l’insularité par amour de la mer. Mais aujourd’hui, c’est un autre rêve, celui de voir à nouveau tourner les ailes d’un moulin à Belle-Ile, qui pourrait le faire amarrer pour de bon.
Parmi les paragraphes du CV de Jacques Marion, retraité depuis 2014, deux chapitres pourraient figurer presque à égalité : son dernier poste au Conseil régional d’Ile-de-France comme ingénieur pour l’entretien, la construction et la rénovation de lycées, qu’il a occupé pendant 11 ans, et la construction d’un voilier de 20 m… D’entre les deux, c’est bien sûr cette dernière expérience qui permettra de faire le pont entre une histoire commencée à Noisy-le-Sec, en banlieue parisienne, et le village de Borsarazin, à Locmaria. Tout commence donc dans une toute proche et modeste banlieue de la capitale, où un jeune garçon, qui a déjà la chance de passer toutes ses vacances en Auvergne chez ses grands-parents maternels, restés paysans, s’apprête à découvrir la mer.
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