La Une Brèves La bruyère vagabonde s’adresse directement à Christian Latouche, à l’origine du projet de domaine viticole

La bruyère vagabonde s’adresse directement à Christian Latouche, à l’origine du projet de domaine viticole

par SRG Salaun
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Aujourd’hui, mardi 18 août, l’association La bruyère vagabonde, qui réunit une trentaine d’adhérents opposés à un projet d’exploitation viticole qui s’étendrait en partie sur des zones naturelles, rend public un communiqué dans lequel elle demande à Christian Latouche, PDG du groupe Fiducial, de « renoncer à son projet d’exploitation viticole intensive sur des sites de la Côte sauvage classés Natura 2000 ». En parallèle à ce communiqué, l’association a adressé ce jour un courrier postal à Christian Latouche.

TEXTE DU COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’association Belliloise « La Bruyère Vagabonde » s’adresse directement à M. Latouche pour lui demander de renoncer à son projet d’exploitation viticole intensive sur des sites de la Côte sauvage classés « Natura 2000 ». La mobilisation se poursuit contre un projet qui constitue une menace écologique pour Belle-île. Dans un courrier daté du 17 août, l’association La Bruyère Vagabonde, créée en novembre 2019 par des habitants de plusieurs villages de Locmaria, a décidé de s’adresser directement au président du groupe financier qui porte le projet de création d’une exploitation viticole à Belle-île, pour lui demander de renoncer à ce projet sur des terrains situés en zone naturelle protégée.

Le problème majeur posé par ce projet, tel qu’il est présenté par l’investisseur dans des documents écrits déposés auprès des services de l’Etat, est de vouloir se développer sur plusieurs hectares non agricoles, déjà achetés, situés en zone naturelle de la Côte sauvage et bénéficiant du classement « Natura 2 000 ».

Les conséquences d’une exploitation viticole sur de tels sites seraient multiples :

  • Un déclassement de plusieurs sites de la Côte sauvage par l’Etat (procédure obligatoire) ce qui créerait un précédent et ouvrirait la voie à un affaiblissement de la protection environnementale dont bénéficie ce site exceptionnel.
  • Une destruction d’une bonne partie de la biodiversité existante.
  • L’utilisation de pesticides et de fongicides.
  • La défiguration des paysages du fait de la mise en place inévitable de bâches ou autres filets pour protéger les vignes des tempêtes et embruns.

Pour toutes ces raisons, l’association écrit à M. Latouche : « le maintien de votre projet sur des sites de la Côte sauvage que l’Etat devrait déclasser pour y permettre votre activité, serait source de divisions et de tensions. C’est pourquoi, par mesure d’apaisement, nous vous demandons de renoncer à ces sites avant que l’Etat n’ait à se prononcer. »

Dans le même temps, La Bruyère Vagabonde poursuit une action d’information de sensibilisation des insulaires et des amoureux de Belle-île, à travers la distribution d’un document édité à 1 000 exemplaires.

Contact : labruyerevagabonde56@gmail.com

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