La Une En diagonal Conseil communautaire. Une séance marquée par le retour du débat sur les hydrocarbures

Conseil communautaire. Une séance marquée par le retour du débat sur les hydrocarbures

par SRG Salaun
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Mardi 23 juin, le conseil communautaire, ouvert au public, s’est tenu salle Arletty. Dans l’attente de la désignation d’un nouvel exécutif, normalement le 17 juillet prochain, l’assemblée était présidée par Frédéric Le Gars, ancien maire de Le Palais. Malgré cette configuration inhabituelle, due à l’ajournement du 2e tour des élections municipales en raison du confinement, plusieurs chantiers d’envergure ont pu être abordés.

Tout d’abord, au chapitre des mesures liées à la gestion des conséquences économiques de la crise sanitaire, un accord de participation de la CCBI au fonds Covid résistance Bretagne et la signature d’une convention ont été votés. Le but : offrir un dispositif d’avances remboursables à taux nuls aux entreprises en difficulté. Le coup de cette mesure pour Belle-Ile, calculé sur la base de 2 euros multipliée par le nombre d’habitants du territoire, soit 5563 x 2 euros, s’élèvera à 11126 euros, qui devront être versés avant le 30 juin. Allant également dans le sens d’une prise en compte de la crise économique actuelle, la proposition de Marie-Françoise Le Blanc, vice-présidente déléguée à la restauration scolaire et à l’assainissement de ne pas augmenter le prix des repas pour l’année académique à venir a été retenue.

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1 commentaire

claude huchet 25/06/2020 - 11:02

Bonjour,

Le moment est sans doute venu de revoir l’approche de notre approvisionnement en hydrocarbure.
Réparer le pipeline pour 2 millions d’euros au moment où se dessine un projet de livraison par camions mérite un peu de réflexion. Puisque ce projet a été évoqué au Conseil municipal de Palais, il faudrait sans doute y regarder de plus près plutôt que de mettre la tête dans le sable.
Se demander Combien couterait l’essence ainsi livrée serait sans doute la première question à se poser sachant que, parallèlement, la sécurité s’en trouverait améliorée puisqu’on peut même imaginer qu’à terme, le « plus petit pétrolier du monde » disparaitrait définitivement de nos eaux.
Dans le cadre actuel, faire dépoter l’Anatif au poste de nuit du Bangor est une solution qui circule depuis longtemps.
Au tout début, je me souviens qu’elle était soutenue par un petit malin qui se proposait de fournir le service de remorquage rendu obligatoire par cette solution. Remorqueur destiné, comme dans tous les ports pétroliers à évacuer les tankers en cas de problème.
Il avait été établi, à l’époque, que tous les trafics devaient s’arrêter pendant le dépotage (caboteurs, rouliers…)
Les choix à venir ne vont pas être simples.
Claude Huchet.

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