Après un mois et demi de confinement, que trouveront les promeneurs sur les sentiers côtiers et sur nos plages ? Si les espaces naturels se sont mieux portés sans visiteurs, y sommes-nous pour autant devenus des intrus ? Toutes questions qui interrogent quant à la réalité de l’impact humain sur un environnement et un paysage que l’on pensait figés comme dans une carte postale.
Récemment consulté par la CCBI en prévision de la réouverture des plages, l’ancien maire palantin et botaniste Yves Brien, a eu une réponse très claire. « Non, je n’ai vu aucun oiseau nicher sur le sable, a-t-il indiqué après avoir été interrogé au titre de sa fréquentation ininterrompue des côtes durant le confinement. A Quiberon ou Penthièvre, on a vu que les gravelots s’étaient sentis plus à l’aise que d’habitude pour s’installer sur les plages.
Mais à Belle-Ile, nous n’avons pas suffisamment de sites avec une grande arrière-dune propice à la nidification de ce type d’espèces ».
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