Conformément à l’engagement de Belle-Ile en diagonales de publier toute lettre ouverte qui lui serait transmise, je relaie ici le courrier adressé au président de la CCBI et maire de Le Palais, avec copie « à M. le Préfet, M. le Sous-préfet, au Directeur des transports de la Région Bretagne, à la Presse » par l’association Gerveur da viken. La lettre a pour objet « coronavirus » et est datée du 28 mars.
Monsieur le Président
Vous avez pu constater que l’annonce soudaine de 32 cas de contamination au Corona virus sur Belle-Ile, pourcentage considérable par rapport à la région, inquiète fortement et légitimement la population.
Il est donc indispensable de rassurer les habitants, bien sûr, et surtout de les protéger.
En conséquence nous vous demandons de bien vouloir publier dans la presse et les réseaux sociaux :
– les mesures prises pour éviter une extension de la contamination par les personnes atteintes (un médecin dit avoir vu un malade faire ses courses dans Palais).
– les mesures prises localement ou sollicitées de la part des Services de l’État pour règlementer l’accès à l’île : il semble opportun de déterminer quelles catégories de personnes outre les insulaires peuvent être admises à embarquer pour l’île et d’établir en ce sens un contrôle très strict. Un contrôle de l’accès par voie aérienne serait aussi souhaitable.
Il est impératif de s’interroger sur le fait que la diffusion du virus constatée intervient après l’afflux de population incontrôlé de l’avant dernier week-end et de tirer des conséquences de cette analyse.
Nous pensons aux diverses responsabilités engagées si l’épidémie venait à s’amplifier ici et comptons que vous agirez en conséquence de la gravité de la situation.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre entière considération.
Jean Daumas-Bédex
gerveur-da-viken@orange.fr – www.gerveur-da-viken.pagesperso-orange.fr
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Mise à jour le 31 mars :
Dans l’article du Télégramme paru ce jour titré « Covid-19 : le personnel de santé de l’hôpital de Belle-Ile inquiet » devant le manque de protections, on découvre : le 26 mars « il nous a été déclaré l’absence d’infection ». Le lendemain 27 mars la directrice de l’hôpital dit : « les 32 cas de suspicion ou confirmés ne sont pas présents dans l’établissement ». Elle annonce un nouveau cas suspect mais refuse de confirmer « cette information qui relève du secret médical »
Apparemment il y a « comme un défaut » dans la communication
Nos questions :
Les 32 cas se sont-ils déclarés dans la nuit du 26 au 27 ?
Où sont les 33 cas puisqu’ils ne sont pas à l’hôpital.? Quelles mesures sont prises pour éviter une extension de la contamination?
Les Bellilois ont droit à des informations et on comprend oh combien l’inquiétude du personnel de santé.