Régulièrement évoquée en raison du nombre élevé de projets de cultures et d’élevage en attente à Belle-Île, la question de l’accès au foncier agricole est localement supervisée par un « groupe foncier » animé par Alexandre Le Roux, chargé de mission au sein du CPIE. Après avoir mis en lumière la « rétention foncière » comme principal frein à l’installation de nouveaux exploitants, ce groupe de travail examine maintenant l’opportunité de mesures inédites.
Lors du conseil municipal de Le Palais du 16 décembre dernier, le maire, Frédéric Le Gars, a évoqué au sujet de votre poste de chargé de mission sur le foncier agricole un « emploi aujourd’hui porté par le CPIE et qui a vocation à être porté par la CCBI ». Votre travail sur la question agricole relève-t-il des compétences des collectivités locales ?
La CCBI détient la compétence agricole. Mais, le CPIE, qui m’emploie, porte aujourd’hui le projet alimentaire territorial. C’est dans ce cadre que j’ai été amené à m’intéresser à l’agriculture, et particulièrement à son volet foncier. J’anime à ce titre le groupe foncier bellilois, qui est une sorte de groupe de pilotage composé des 4 communes, de la CCBI, et de la Safer* Bretagne.
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