Aujourd’hui, jeudi 23 janvier, Thibault Grollemund, 1er adjoint au maire de Le Palais, a présenté la liste « Vivre Palais » qu’il conduira pour les élections municipales de mars prochain. Agé de 37 ans et sur le point de terminer son 2e mandat, ce natif de Belle-Île a tenu devant les invités réunis dans une salle du Corto Maltese un discours dans lequel pointait déjà ce que pourraient être les grandes orientations d’un futur programme:
» Nos propositions pour faire rimer écologie et économie sont censées : on peut parler de laiterie, de nouvelles filières ayants traits aux circuits courts pour les restaurations collectives, mais aussi un grand plan vélo, de déplacements verts plus globalement, d’énergie renouvelable ».
« Nous vous présenterons dans les prochaines semaines un projet ambitieux pour permettre à des familles insulaires de se loger. Nous nous donnerons un an pour mettre sur les rails ce plan de bataille efficace, réaliste et accessible. L’une de notre propositions s’adressera à une catégorie sociale qui n’a jamais droit à rien, qui est toujours en dessous ou au-dessus des seuils et qui pourtant fait vivre notre île et a le droit à des perspectives nouvelles, pour ne pas, demain, prendre un aller sans retour alors qu’on veut vivre ici. Le logement saisonnier et les partenariats pour des logements sociaux sont également au cœur de nos priorités ».
« A partir du cœur de ville, nous allons en partie redessiner la ville… Cela ne veut pas dire « tout révolutionner », mais déjà « décider ensemble ». Si certains aménagements sont tracés (place de l’hôtel de ville, avenue Carnot, Saint Sébastien) d’autres priorités sont nécessaires : l’abri à passager, les marchandises, les propositions portuaires que nous vous livreront prochainement ».
« Repenser la ville, c’est aussi permettre tout ce qui peut développer l’attractivité pour le petit commerce : du ramassage des cartons qui semble un détail à la création de halles couvertes dans l’ancien marché couvert face à la mairie. C’est aussi rénover des petits quartiers. Et les rendre accessibles. C’est aussi bien gérer le stationnement pour ne pas en perdre. Côté campagne, nous devons multiplier les efforts, notamment grâce à deux choses : un véritable service de voirie mutualisé en régie et la mise en place au sein de la mairie d’un service « de réactivité » avec un numéro d’appel unique pour répondre au plus vite aux besoins du quotidien ».
« Durant ces derniers mois, et en phase avec notre réalité, nous avons élaboré des thématiques prioritaires que nous dévoilerons jusqu’en mars. Cela permettra aussi d’amender le projet avec vos attentes et vos besoins. L’équipe est là, sur le terrain, n’hésitez pas. Nous viendrons à votre rencontre ».
« Pour Vivre à Belle Île, l’une de nos thématiques qui touche à la fois la question du logement et celle de l’emploi, c’est le coût de la vie : il va falloir dès demain négocier avec nos partenaires à la région, la future DSP des transports maritimes. C’est une priorité évidente sur laquelle il faut concentrer notre détermination. Le prix des carburants est sur la table, les alternatives doivent l’être… et plus largement la reconnaissance de la vie chère à Belle-Ile ».
« Repenser la place de chaque citoyen et son implication dans sa communauté est un vaste sujet et combien intéressant… il fait appel à une vision modernisée de l’exercice démocratique. Nous pourrons par exemple imaginer des consultations citoyennes sur les grands projets qui dessinent l’avenir de la commune et de l’île ».
« Mais le bien vivre ensemble va bien au-delà… C’est s’assurer que chacun trouve sa place dans sa commune. Nous allons proposer plusieurs projets pour conforter les échanges multigénérationnels et y concentrer de grands moyens. Nous devons assurer un plein épanouissement à la jeunesse, assurer une belle vie à nos aînés, et surtout agir pour les faire vivre ensemble, en harmonie ».
« Notre énergie s’emploiera à faire émerger un vrai projet de territoire pour les 12/20 ans… Sans laisser en reste les autres et notamment à travers le tissu associatif qui fédère et véhicule culture, sport, environnement, rencontres et bien être… là-dessus, sur ce fleuron insulaire, un projet ambitieux devrait naître à travers un pôle inter associatif aujourd’hui nécessaire. Sur le sport, en plus du Gouerch, des projets sont attendus. Et comme l’âme n’est jamais rassasiée, les projets culturels et la mise en valeur du patrimoine ne s’essouffleront pas ».
« La réussite et le devenir de notre petit continent, passe aussi par un service public de qualité, des transports maritimes efficaces à des coûts modérés, à la présence de la poste et passant par l’hôpital… dont nous devons impérativement améliorer les moyens humains et financiers afin d’assurer une prise en charge des anciens digne et humaine. Il y a là de vrais sujets, sans oublier celui du foyer d’accueil médicalisé ».
Ronan barré, 63 ans, responsable des travaux publics en retraite ; Carole Le Garrec, 35 ans, naturopathe, préparatrice en pharmacie ; Catherine Barbotin, 68 ans, médecin ; Jacqueline Auzizeau-Kerignard, 62ans, auxiliaire de puériculture ; Dorian Robert, 28 ans, artisan du bâtiment ; Martine Collin, 64 ans, infirmière retraitée ; Jean-Luc Guennec, 63 ans, responsable de restauration en retraite ; Sylvie Pichot, 58 ans, Kinésithérapeute ; Marie-Céline Guillerme, 74 ans, aide médico psychologique en retraite ; Tibault Grollemund, 37 ans, géographe ; Monique Paul, 69 ans, retraitée du bâtiment ; Béatrice Terrien, 58 ans, retraitée fonction publique ; Jean-Claude Loriot, 74 ans, principal de collège retraité ; Carine Le Hen, 33 ans, adjoint administratif ; Ludovic Huchet, 51 ans, artisan commerçant ; Georges Mignon, 73 ans, retraité du commerce ; Francis Villadier, 68 ans, conservateur honoraire du patrimoine ; Guillaume Chatelain, 33 ans, employé associatif (Belle-Ile on Air) ; Catherine Marec, 53 ans, aide comptable, artisan commerçant ; Pierre Paul Aubertin, 65 ans, ancien responsable de port ; Jacky Le maire, 74 ans, retraité de la gendarmerie ; Thibault Tardif, 28 ans, Adjoint territorial, coordinateur à la surveillance scolaire ; Aude Portugal, 34 ans, directrice adjoint, chef de réception en hôtellerie.
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