Bientôt matérialisée par la conversion de la villa Lysiane en Maison du littoral, la présence du conservatoire du littoral sur le site des Poulains remonte à la fin des années 1990, quand l’établissement public chargé de la préservation des côtes françaises a obtenu un périmètre d’intervention assorti d’un droit de préemption depuis la pointe des Poulains jusqu’à Deuborh. Pour en savoir plus sur les projets en cours dans la zone, Belle-Ile en diagonales s’est adressé à Didier Olivry, délégué régional du conservatoire du littoral.
Vous-même vous êtes occasionnellement rendu à Belle-Île, et un de vos chargés de mission fait le déplacement 1 fois tous les 15 jours. Pouvez-vous expliquer à quel titre vos services interviennent ici ?
L’objectif de notre établissement public est d’atteindre ce que nous appelons « le tiers au naturel ». C’est-à-dire que nous souhaiterions pouvoir protéger au moins 300 000 hectares du littoral français, Outre-mer inclus. Actuellement, nous dépassons les 200 000 hectares. Un de nos modes d’action est l’acquisition foncière. En Bretagne, en 2019, nous avons réalisé en moyenne 3 acquisitions par semaine. Et à Belle-Île, nous appliquons la même politique. Dernièrement, le site des Poulains est d’ailleurs devenu une de nos priorités.
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