Ce matin, mercredi 11 septembre, des salariés de l’Hôpital de Belle-Île-en-mer et leurs soutiens se sont réunis devant le nouvel édifice situé à La Vigne, dans la commune de Palais, afin de protester contre la baisse des effectifs qui avait été décidée en amont du déménagement du 3 juin dernier.
« Les élus locaux se disent confiants et attendent l’inauguration officielle de l’hôpital, qui serait le moment de faire reconnaître nos spécificités insulaires et notre besoin de plus de postes d’infirmières et d’aides-soignantes pour l’Ehpad, a exposé Christelle Dumont, la secrétaire locale de la CGT. Mais aucune date n’a encore été fixée pour cette inauguration ». En attendant, la représentante locale de la CGT a informé de sa démarche auprès du Défenseur des droits, qui a transmis ses observations au sujet de la situation à l’Hôpital-de-Belle-Île à un juriste. Par ailleurs, Christelle Dumont a indiqué qu’elle venait de consigner dans le registre Santé au travail de l’établissement bellilois le signalement d’un « danger grave et imminent ». En conséquence, Françoise Bruneaud, la directrice déléguée du site, a à présent l’obligation de convoquer sous 24h un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail extraordinaire.
« Aujourd’hui, le psychologue est plus sollicité par les agents hospitaliers que par les résidents, a encore insisté Christelle Dumont. Nous sommes dans un naufrage, et dans un naufrage, il y a des victimes. S’il arrivait quelque chose, M.me Bruneaud serait pénalement responsable ». De son côté, la directrice déléguée a indiqué qu’elle s’entretiendrait au plus vite avec Philippe Couturier, directeur du Centre hospitalier Bretagne Atlantique, à Vannes, dont dépend Belle-Île.
11/09/2019