La Une Bangor Station du Petit Cosquet. Un collectif demande au conseil communautaire de lancer une étude sur les causes de mauvaises odeurs

Station du Petit Cosquet. Un collectif demande au conseil communautaire de lancer une étude sur les causes de mauvaises odeurs

par SRG Salaun
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Lors du conseil communautaire du mardi 23 juillet, plusieurs membres du collectif de défense des résidents du village du Petit Cosquet sont intervenus pour alerter les élus au sujet des nuisances que causerait la station d’épuration des eaux usées en service depuis septembre 2017 en lisière de leur village.

Venus présenter au conseil une lettre qui souligne que l’implantation des stations mises en service par la CCBI a été décidée « par la mairie de Bangor sur la foi de zéro nuisance », Claude Goudy, Rémy Ledoux, Jean-François Mayeur et Denis Jeant, souhaitaient avant tout savoir si des avancées avaient eu lieu depuis la visite des élus sur place. « Même si nous ne sommes pas tous d’accord sur la notion de bon fonctionnement, la station marche normalement, leur a répondu Frédéric Le Gars, maire de Le Palais et président de la CCBI. Aujourd’hui, de temps en temps, il y a des odeurs résiduelles qui impactent les habitants, mais nous continuons à en rechercher les causes afin que ces nuisances soient les plus limitées possible ».

Par ailleurs, les membres du conseil ont informé les représentants des résidents du Petit Cosquet qu’une réponse à leur précédent courrier avait été postée la veille et avait donc croisé la lettre présentée lors de la réunion. Ce courrier est arrivé à Petit Cosquet le 24 juillet : « Alors que lors du conseil les élus ont bien reconnu l’existence de mauvaises odeurs, dans leur lettre, on lit « nous réfutons les termes nuisances et incommodés », soulignent des membres du collectif. C’est donc complètement incohérent ! » Concernant la demande d’expertise par le centre de recherche IRSTEA faite par les habitants de Petit Cosquet, la lettre de la CCBI, datée du 22 juillet, rapporte que les experts de ce cabinet considèrent qu’avant de procéder à des analyses de terrain il faut attendre que la sation soit en activité depuis au moins 2 ans.

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