Hier, lundi 17 juin, lors du conseil communautaire qui s’est tenu à la CCBI, les élus ont rejeté toute augmentation de la taxe sur le carburant. Une décision prise après de vifs débats, qui ont fait ressurgir la question générale du système du transport des carburants, notamment en abordant le problème du « dépotage » du pétrolier l’Anatife dans le port.
Premier point à l’ordre du jour du conseil d’hier, l’augmentation de la redevance perçue par la CCBI dans le cadre de la délégation de service public concédée à la CIM pour la gestion du dépôt d’hydrocarbures, a été rejetée par une majorité d’élus. Cette proposition, émise par les commissions de finances et du dépôt d’hydrocarbures réunies le 12 juin dernier, avait pour but de financer le coût des travaux déjà engagés et de ceux à venir pour la remise en état du pipeline qui relie le quai Nicolas Fouquet, où accoste l’Anatife, au dépôt de la CIM.
« Actuellement, la redevance que la CCBI perçoit sur le carburant s’élève à 1,5 centimes le litre, a détaillé Frédéric Le Gars, maire de Palais et président de la CCBI. Cette redevance nous sert à assurer l’entretien des installations. La proposition à laquelle nous sommes arrivés en commissions est de l’augmenter de 3 centimes par litre, soit un total de 4,5 centimes par litre jusqu’au 30 septembre ».
Rejet de l’augmentation
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2 commentaires
Au sujet de la réfection du pipeline d’hydrocarbures qui fuit et relie le port de Palais au dépôt de Haute de Boulogne géré par la CIM, plutôt que de remettre 2 millions d’euros de travaux pour un système dangereux, ne respectant pas la réglementation sur les matières dangereuses, ne faudrait-il pas mieux investir dans un système pérenne, moins dangereux pour les Palantins qui sont aux premières loges en cas de catastrophe industrielle et également conforme à la réglementation sur les matières dangereuses ? C’est-à-dire de dépoter le pétrolier Anatife en dehors du port et de l’enceinte urbaine de Palais. Cela résoudrait notamment les problèmes de sécurité et serait un investissement sur l’avenir pour Belle-île. Je vous renvois au sujet de la station de dessalement ou désalinisation des Grands-Sables qui s’est avérée être une fausse bonne solution (coût de maintenance) pour pallier un manque d’approvisionnement en eau potable sur le caillou et en terme d’image (Certains touristes pensaient à tort que le tuyau de captation était une sortie d’égouts…). Ne tombons pas dans le même panneau, en « allant dans le mur », en investissant de l’argent public à perte dans une voie sans issue… 2 millions d’euros ce n’est pas rien !
Beau sujet pour un article!