A l’occasion des récentes défaillances dans le système d’approvisionnement en carburants de Belle-Île, Amandine Rivière et Pierre Gélébart, qui dirigent le supermarché Super U et la station essence libre-service de l’enseigne, ont exposé à Belle-Ile en diagonales leur point de vue sur l’organisation actuelle du circuit local des hydrocarbures.
Depuis la fermeture de la pompe de l’entreprise Enezia, en décembre 2018, il reste à Belle-Île deux stations essence : celle du garage Marec, et la vôtre, qui est la plus importante. Pouvez-vous expliquer comment fonctionne le circuit local d’approvisionnement en carburants ?
-P.G: Avec deux cuves de 30000 litres chacune, une pour le sans plomb, une pour le gazole, nous sommes le principal client de la Compagnie industrielle maritime (CIM), qui gère le dépôt de Haute-Boulogne. Le carburant est convoyé depuis Donges, près de Saint-Nazaire, par le pétrolier l’Anatife, qui est affrêté par la Compagnie ligérienne de transport (CLT). Puis, sauf accident, comme c’est arrivé dernièrement avec les fuites dans les canalisations, qui obligent à acheminer le carburant de l’Anatife jusqu’au dépôt par camions, tout arrive à Haute-Boulogne par des canalisations. Ensuite, nous venons nous approvisionner au dépôt avec nos propres camions.
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