Issu d’une famille de maçons bellilois sur 3 générations, Sylvain Thomas a pourtant douté, tout jeune, du métier qu’il voudrait faire « dans la vie ». Pour se décider, il lui aura d’abord fallu se lasser d’avoir « les mains pleines de graisse toute l’année », à l’époque où il s’est formé comme mécanicien. Mais, sa décision, il la prendra finalement suite à une révélation : l’amour de la pierre. Aujourd’hui établi à son compte, ce fils de bâtisseurs possède une société de maçonnerie de pierres.
Après avoir passé un BEP de mécanicien tout en sachant qu’il ne se dirigerait pas vers cette profession, à l’approche de la vingtaine, Sylvain Thomas était revenu à Belle-île pour commencer à travailler dans l’entreprise familiale. « A cette époque, je ne savais pas trop ce que je voulais faire, se souvient-il. J’ai commencé à travailler sur les chantiers avec mon père et mon frère parce que c’était le plus évident. Mais au bout de la vingtième maison, j’ai trouvé ça trop répétitif. Alors, j’ai continué 3 ans, puis j’ai démissionné.
Le jeune homme en est donc là, quand, en 1999, survient le naufrage du pétrolier Erika. Avec sa bande d’amis, il s’engage alors comme bénévole pour nettoyer les criques belliloises. Tant et si bien qu’un an plus tard, quand arrive la société de dépollution Le Floc’h, il est embauché comme mécanicien magasinier pour l’entretien des machines. Une expérience qu’il aura malheureusement à nouveau l’occasion de mettre à profit, lorsque, peu de temps après, la même entreprise le sollicitera pour une autre marée noire, celle du Prestige, en 2002.
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