Aussi loin qu’il s’en souvienne, mathieu Ulliac a toujours été à l’aise « « avec les boutons et les machines ». Une facilité qui lui a en partie été transmise par son père photographe, et qui explique aussi bien son goût pour les jeux vidéos que sa première vocation de cinéaste ou sa reconversion postérieure comme technicien informatique, spécialisé aujourd’hui dans le dépannage des particuliers.
Assis à son bureau entre ses maquettes lego de la Guerre des étoiles, ses livres de science-fiction et ses BD manga, ce résident de Ripkuh plus tourné vers les écrans que vers la mer s’amuse volontiers de se voir tirer le portrait comme une caricature de geek. Pour lui, remonter dans ses souvenirs pour évoquer sa trajectoire, c’est aussi retracer l’évolution des outils informatiques, depuis son premier ordinateur de « 96 mégas de RAM » à sa tour actuelle, qui aligne 8 gigas, alors que les machines les plus courantes en ont en moyenne 4.
« Ma première machine, je l’ai vendue pour acheter une Play Station, car, à l’époque, les ordinateurs n’étaient pas conçus pour jouer, se rappelle-t-il. Il a fallu attendre la fin des années 90, avec l’apparition des premiers jeux en 3D, pour qu’on commence à fabriquer des ordis pour les joueurs, avec des puissances de calcul beaucoup plus importantes ».
Arrivé à Belle-île dans les pas de son père
C’est seulement une fois retracée cette chronologie de l’histoire des claviers, souris et écrans, que le « spécialiste en boutons » trouve quelques fenêtres pour insérer les années de sa vie en chair et en os. Pour son attirance pour l’informatique, il l’a déjà dit, il n’y a pas de dates. Mais pour son lien avec Belle-île, l’année décisive sera 1996, quand son père achète une boutique pour commercialiser ses photos, laquelle existe toujours aujourd’hui, à Palais.
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