février 2019
Engagé dans une démarche d’autoproduction alimentaire pour ses chèvres, Maël Aillet s’est lancé, la saison dernière, dans la culture des céréales, notamment dans le but de faire de la farine. Une nouvelle manière de marquer un cap, après sa décision de devenir éleveur biologique, effective depuis 2016, année où il a repris la chèvrerie-fromagerie de ses parents.
« J’ai travaillé depuis tout petit dans la ferme de mes parents, explique la nouvelle figure de la ferme de Keroulep. J’avais le statut d’employé familial. Maintenant, comme patron, la différence, mis à part les paperasses, c’est que je peux développer ma vision de l’agriculture. Et dans mon idée, un vrai paysan doit cultiver ses terres. Ça permet de valoriser le paysage, et aussi d’être autonome ». Cette année, pour la 2e fois, le jeune homme sèmera donc à nouveau du sarrasin. Un premier test pour du blé panifiable est également en route, et un mélange céréalier pour les chèvres sera planté au printemps.
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Aussitôt son BTS d’opticien-lunetier en poche, obtenu en 2003 dans le Calvados, Emilie Matias avait mis toute son énergie à se rapprocher de sa famille, originaire de Belle-île. Aujourd’hui établie comme opticienne indépendante à Palais, elle s’efforce de développer les pratiques qui lui font aimer son métier.
Quand elle a installé son commerce d’opticienne dans les murs de l’ancienne entreprise Microclimat, près du supermarché Casino, Emilie Matias n’arrivait pas en terre inconnue. C’était en octobre 2015, et la jeune femme voyait son vœu de retour au pays pleinement exaucé : un lieu de travail situé à 2 pas de la maison de son enfance, dans le quartier de la Grande Prairie, où vivent toujours ses parents !
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A la fois créatrice de bijoux, peintre, et modeleuse, Solange Nunney paraît être devenue conteuse presque naturellement, dans le prolongement d’une histoire familiale qui semble sortie d’un livre. Une chance pour ceux qui voudraient, au fil de ses récits, en savoir plus sur son univers : il leur faudra simplement traverser la mer, et frapper à la porte de sa « cabane magique ».
Quand elle se présente, Solange Nunney, conteuse à Belle-île depuis qu’elle a 15 ans, aime se définir comme « artisane ». « Petite, c’est le mot qui me venait pour dire ce que je voudrais faire quand je serais grande, détaille-t-elle. J’ai commencé à conter à 15 ans mais j’ai toujours aimé faire des choses de mes mains ». Ce goût pour le monde romanesque et les arts, Solange n’en a pas hérité par hasard, puisqu’avant d’être bercée par les contes, enfant, elle a d’abord été marquée par l’histoire de son arrière-arrière grand-père : un jeune Anglais tombé amoureux de la nurse irlandaise de ses frères et sœurs, qui décida de s’enfuir avec elle en Bretagne quand ses parents jugèrent que leur employée n’était pas un assez bon parti pour lui. Le jeune ménage s’installe alors à Auray et commence à vivre d’un commerce d’horlogerie-bijouterie.
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Situé à Kervilahouen, à l’entrée de la route qui mène au Grand Phare, le bar-épicerie Le Kervi est aussi une maison : celle de la famille Cabret, qui vit sur place, et travaille pour l’entreprise depuis 3 générations. Une continuité qui a permis de conserver leur fameuse recette de fars et gâteaux bretons, et qui fait songer que, pour la 4e génération, la voie est toute tracée.
Avec sa jambe immobilisée depuis près d’un mois suite à une chute*, Jocelyne Cabret, la patronne du bar-épicerie « le Kervi », n’en finit pas de savourer ses « vacances forcées ». « Mes parents nous ont toujours aidés, explique-t-elle. Ma mère, qui a 86 ans, travaillait encore avec nous il y a 4 ans. Mais moi je ne pense pas que je continuerai si tard! » Pour l’heure, Jocelyne s’occupe surtout de l’épicerie : ses filles, Elodie et Anne-Laure, assurent la gestion du bar et de la cuisine ; quant à Serge, son mari, il fabrique les fars et les gâteaux bretons.
« En 1956, quand mes parents ont repris le bar, il se trouvait encore à l’entrée de Kervilahouen, près du puits. Il y avait aussi une boulangerie qu’ils ont achetée un peu plus tard. C’est à cette époque que mon père a appris à faire les fars et les gâteaux bretons que nous vendons. Maintenant, c’est le domaine de mon mari ». Aujourd’hui réunis dans un seul commerce, l’épicerie et le bar ont été augmentés d’une aire de jeux et déplacés à l’entrée de la route qui mène au Grand Phare. Le déménagement a eu lieu en 1988, avec la construction d’un bâtiment neuf auquel la famille Cabret a aussi accolé sa maison.
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Tenu, côté bar, par Eric Thierry, et côté épicerie par Marie Thierry, la femme d’Eric, le Cabestan est devenu un lieu de rendez-vous incontournable à Bangor. Un pari réussi pour le couple Thierry, qui a appris le métier sur le tard ; mais aussi pour la mairie, qui a construit les locaux et les leur loue.
A l’époque où l’épicerie bar-tabac Le Cabestan a ouvert ses portes, en 1996*, le bourg de Bangor ne comptait plus aucun commerce. Ou presque… puisque le bar Le bon coin, tenu par l’ancien maire Lucien Maho, fut le dernier à fermer. « Avant de me lancer, j’ai géré pendant 1 an Le Bon coin, se souvient Eric Thierry, qui tient actuellement Le Cabestan avec sa femme Marie. Puis, la mairie, qui souhaitait redynamiser le bourg, a construit les locaux commerciaux où nous sommes maintenant. Chacun y trouvait son compte. Moi, ça me permettait de m’installer, et pour la commune c’était une opération blanche, vu que le loyer que je paie a déjà permis de rembourser le prêt de la construction ».
Originaire de Pont-Scorff, Eric Thierry était arrivé à Belle-île en 1988, à la suite de sa femme Marie. « On s’est connus sur les bancs du lycée, et c’est elle qui m’a ramené ici ! » s’amuse-t-il. A l’époque, ce nouvel insulaire occupe un poste d’encadrement dans le supermarché qui s’appelait alors Rallye. Pour lui, les débuts dans l’univers du bar sont donc tout une aventure. D’autant que sa femme Marie ne commencera à travailler au Cabestan qu’en 2001.
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